C4. LES CROYANCES CONTRÔLENT LA BIOLOGIE




COMMENT LES CROYANCES CONTRÔLENT LA BIOLOGIE
L’énergie de la pensée peut activer ou inhiber la production de protéines par la mécanique des interférences constructives et négatives, aussi sûrement que l’énergie investie physiquement.
Pourtant on continue d’apprendre aux scientifiques à qualifier d’anomalies étranges – et à les rejeter en ce sens – les cas de guérisons inexplicables. Ces cas « exceptionnels » contredisent les « vérités » établies en révélant que l’esprit – ou l’énergie – agit plus efficacement sur la matière que les agents chimiques. Au lieu d’essayer de comprendre, les scientifiques réfutent ces exceptions embarrassantes qui gâchent leur théorie. Le problème c’est qu’il ne peut y avoir d’exceptions à une théorie, car elles démontrent simplement que la théorie n’est pas totalement exacte[1].
L’ancienne pratique religieuse de la marche sur le feu est un exemple courant où la réalité défie la croyance scientifique établie : des milliers de participants en ressortent indemnes alors que ceux qui manquent de foi se brûlent les pieds en marchant sur les mêmes charbons.
Autres cas ignorés par la science : les milliers d’individus séropositifs ne présentant aucun signe du sida depuis des décennies ; les rémissions ou guérisons spontanées en phase terminale, qualifiées d’inexplicables ou d’erreurs de diagnostic.

La pensée positive consciente ne peut rien sans l’accord de l’inconscient
Le pouvoir incroyable de l’esprit ne saurait être confondu avec les effets aléatoires de la pensée positive. On a vu que les subdivisions de l’esprit, le conscient et l’inconscient, étaient interdépendantes. Le conscient est le créatif qui peut créer les pensées positives. L’inconscient est un archivage d’actions-réactions mémorisées, hérité de l’instinct et de l’expérience acquise. Il rejoue sans cesse les mêmes programmes comportementaux face aux signaux de la vie… du moins tant que ces programmes n’ont pas été modifiés. Sur le plan neurologique, l’inconscient étant des millions de fois plus puissant que le conscient, la seule pensée positive n’a aucune chance de déjouer les éventuels messages contradictoires de l’inconscient.

Placebo : l’effet croyance
En médecine, on enseigne sans s’y attarder que le mental peut affecter le corps et que certaines personnes vont mieux lorsqu’elle croient – à tort – qu’on leur administre des médicaments : c’est l’effet placebo. Il est généralement associé aux malades imaginaires et aux patients influençables, et l’on en fait rapidement abstraction. Cet effet croyance devrait pourtant être un sujet d’étude majeur qui fournirait aux médecins un puissant outil pour traiter la maladie en se servant de l’énergie, et ce, sans effets secondaires. Il devrait même être utilisé de façon prioritaire. Au lieu de quoi, dans ses recherches, l’industrie pharmaceutique élimine dès les premières phases d’essais les patients qui répondent aux placebos.
Il s’avère que lorsqu’un patient croit à 100% qu’un traitement fonctionne, c’est le cas, qu’il s’agisse d’un médicament chimique ou d’une pilule de sucre. Si les guérisseurs et les charlatans peuvent générer un effet placebo, c’est également le cas des prescriptions et de la technologie de la médecine moderne, y compris son outil le plus « concret », la chirurgie.
En 2002, un chirurgien orthopédiste a publié les résultats d’une étude portant sur trois groupes de patients officiellement opérés pour une arthrite débilitante du genou. Le premier groupe a bénéficié d’un curetage des cartilages ; dans le deuxième groupe, l’articulation a été lavée et la matière enflammée retirée : deux techniques couramment appliquées. Quant aux patients du troisième groupe, ils ont reçu une fausse chirurgie, avec les incisions et coutures habituelles, mais sans acte curatif. Enfin, les trois groupes ont reçu les mêmes soins postopératoires. Au final, il s’avère que le groupe placebo s’était amélioré autant que les deux autres ! Conclusion du chirurgien : « L’avantage d’une chirurgie pour l’arthrose du genou est entièrement attribuable à l’effet placebo. »

Nocebo : l’effet des croyance négatives
Le phénomène de l’esprit qui, par la croyance positive, améliore la santé est connu, ou plutôt méconnu sous le nom de placebo. Lorsque le même esprit est absorbé par des pensées négatives, l’effet produit, totalement ignoré mais tout aussi puissant et négatif, est appelé nocebo. A cet égard, les sombres pronostics et les verdicts définitifs, transmis avec autorité par nombre de médecins, sont extrêmement dangereux pour les patients qui leur font confiance.

Nos croyances engendrent notre destin
Nos croyances agissent comme les filtres d’un appareil photo : elle changent notre manière de voir le monde. Et notre biologie s’adapte à ces croyances. Lorsque nous admettons que nos croyances ont un tel pouvoir, nous détenons la clé de notre liberté.
Comme le disait Gandhi : « Vos croyances engendrent vos pensées, vos pensées engendrent vos paroles, vos paroles engendrent vos gestes, vos gestes engendrent vos habitudes, vos habitudes engendrent vos valeurs et vos valeurs engendrent votre destin. »


[1] NdCC : L’expression « c’est l’exception qui confirme la règle » a probablement été inventée par ces théoriciens !