D. CHAMPS INFORMATIONNELS

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A l’origine, les Champs informationnels

« La physique quantique offre une opportunité unique de réconcilier enfin deux mondes qui se tournaient le dos et se faisaient la guerre, au détriment des patients et des malades : le monde de ceux qui n’ont foi que dans les approches rationalistes et scientifiques de la médecine d’une part ; le monde de ceux qui pratiquent un art de guérir fondé sur l’intuition, le sensible, l’énergétique et le subtil d’autre part. Grâce à la vision quantique du Réel, le matériel et l’immatériel trouvent enfin un langage commun d’ouverture pour le plus grand respect de la nature humaine. »
Jean-Jacques Crèvecoeur, physicien

La théorie des Champs informationnels nous offre de nouveaux repères pour nous situer dans la réalité qui nous détermine : à condition bien sûr de ne pas nous en tenir au sens que nous donnons habituellement au mot « réalité ».
Les physiciens ont conscience qu’il n’y a pas de langage adapté à notre entendement pour décrire la réalité du monde quantique et subquantique qui est pourtant le nôtre. Tenter de l’appréhender uniquement avec l’intellect est chose vaine car nos mots et nos concepts sont tissés dans une perspective infiniment réductrice de l’univers et de ses occupants.
Le langage des images ou des métaphores peut nous y aider : il court-circuite les voies de notre mental conditionné et, par résonance avec notre intuition et notre expérience intime, nous permet d’accéder à un autre niveau de compréhension. C’est ainsi que l’on s’adresse aux enfants pour les initier aux concepts ou aux usages qu’ils doivent commencer à s’approprier : il n’est pas nécessaire de maîtriser la complexité des choses pour en capter l’essence. Tout en suivant le fil des chercheurs qui m’inspirent, j’ai privilégié ce niveau de communication.
Selon l’angle choisi, l’approche des Champs peut aller du plus simple au plus paradoxal (en apparence), du plus fascinant au résolument aride, du plus immédiatement vérifié par soi/en soi au plus abstrait… Ce qui est vrai à un niveau ne l’est plus à un autre ! Les théories et notions présentées ci-après se situant à des niveaux d’organisation et de cohérence différents, j’ai choisi de simplement les juxtaposer. En renonçant à faire des liens explicites entre tous ces registres, j’espère, là encore, favoriser une lecture intuitive qui permettra ensuite à l’intellect de se positionner plus sûrement : « Le mental est un mauvais maître mais un bon serviteur ».
Ici l’esprit primera sur la lettre.

Se poser les bonnes questions pour s’ouvrir aux bonnes réponses

Qui décide quand je pense ?
Les expériences du professeur Benjamin Libet, neurophysiologiste, établissent que l’acte mental d’attention ou d’intention active des régions bien définies du cortex cérébral et qu’à l’instant où l’on a conscience de prendre une initiative, le signal moteur est déjà parti depuis environ une demi seconde, un temps énorme durant lequel la lumière, véhicule de la pensée / information parcourt 150 000 km. Ces expériences indiquent que l’initiation cérébrale d’un acte moteur volontaire est d’abord inconsciente. Qui donc alors a pris la décision ?

L’ADN est aux abonnés absents
En biologie, comme en physique, le point de vue orthodoxe décrit les organismes vivants comme des machines complexes gouvernées par les seules lois de la chimie et de la physique newtonienne. Cependant, cette approche mécaniste est incapable de répondre aux questions qui suivent :
Lorsqu’un œuf fécondé commence à se transformer en fœtus, les cellules qui le composent sont indifférenciées. Puis elles se divisent et s’agencent de façon à former un embryon. Certaines cellules deviennent des cellules du foie, d’autres du cœur ou du cerveau.
Comment une cellule sait-elle sélectionner sur l’ADN l’information qui lui indique comment devenir une cellule du foie plutôt que du cerveau ?
Quelle est cette force vitale qui permet aux molécules de discerner leur place parmi des milliers de possibilités, puis de s’assembler dans un but spécifique ?
Pour de nombreux systèmes biologiques embryonnaires, le fait d’enlever une partie n’empêche pas le développement d’un organisme à peu près normal, montrant que la partie restante contient l’image du tout. De même certains organismes amputés sont capables de se régénérer entièrement ou partiellement. Ce principe rappelle les propriétés de l’hologramme[1] dont chaque partie contient la totalité de l’image.
Quel est donc le principe organisateur qui guide les organismes en développement vers leur objectif morphologique final ?
Il est bien connu que le corps humain peut renouveler ses tissus et guérir ses blessures. Mais l’ensemble des atomes, molécules, cellules et tissus qui nous constituent est remplacé sur une période allant de quelques jours à quelques mois. Autrement dit, notre organisme est entièrement détruit et remplacé par une structure moléculaire et cellulaire nouvelle en l’espace de deux semaines en moyenne.
Comment expliquer que la même forme persiste à se reconstruire en permanence ?
D’aucuns répondront l’ADN, l’ADN et encore l’ADN. Mais…
Comment le code ADN, considéré comme déterminant, prend-il des décisions alors qu’il est incapable de s’activer spontanément ?

Les modèles génétiques ne sont pas en mesure d’expliquer ces faits puisqu’il est impossible de découvrir dans l’ADN la formule d’un organe spécifique ou les directives pour construire l’œil ou la main. Il est donc vraisemblable d’admettre l’existence d’une force vitale possédant toutes les qualités d’un Champ informationnel et organisateur qui anime, dirige et équilibre l’organisme à tous les niveaux.


[1] Voir le chapitre Modèle holographique de l’univers



Un univers ordonné et cohérent
Mais qui fait quoi ?

« La précision stupéfiante du réglage de la densité initiale de l’univers est comparable à celle dont devrait être capable un archer pour planter une flèche dans une cible d’un centimètre carré qui serait placée aux confins de l’univers, à une distance de quinze milliards d’années-lumières ! »
Trinh Xuan Thuan, astrophysicien
Avec la nouvelle physique, une autre représentation du monde est apparue. La précision des forces et constantes cosmologiques est telle que l’univers a pu se structurer de façon de plus en plus complexe, permettant l’apparition de la vie et de la conscience. La probabilité que le bon ajustage de cette machinerie soit le fait du hasard n’est pas faible : elle est nulle[1]. Le hasard peut engendrer la diversité, mais non la logique et la cohérence.
Selon ce concept, pour Ervin Laszlo, philosophe des sciences et théoricien des systèmes, l’univers est un système cohérent hautement coordonné, tel un organisme vivant. Sa caractéristique principale est l’information, générée, conservée et transmise par et entre toutes ses parties.
Des interactions se produisent en permanence à tous les niveaux. Les quanta, les structures moléculaires et atomiques, les systèmes organiques, et bien évidemment les organismes humains, semblent être quasi instantanément interconnectés.



Un principe d’évolution auto-organisateur
« Il est impossible de donner une description de la mécanique quantique sans se référer clairement à la conscience. »
Eugene Paul Wigner, prix Nobel de physique 1963
Pour les physiciens de pointe, il semble bien exister au cœur de cet univers un principe d’évolution ordonnateur. Cette dynamique auto-organisatrice peut être identifiée à l’esprit – en tant que Champ de la pensée et de la conscience. Ces chercheurs avancent que l’esprit pourrait être un aspect essentiel de l’univers et que nous pourrions être empêché d’acquérir une meilleure compréhension des phénomènes naturels si nous nous obstinons à vouloir l’exclure. En le réduisant à une activité mentale confinée aux êtres humains, nous le séparons des systèmes plus vastes auxquels il est inhérent.
Pour Georges Wald, biochimiste, prix Nobel de médecine 1967, il apparaît que des problèmes apparemment très disparates pourraient être réunis si l’on suppose que l’esprit – loin d’être un développement tardif dans l’évolution du vivant, réservé aux organismes doté d’un système nerveux complexe – a toujours été là, omniprésent.
Cela ne devrait pas nous surprendre puisque nous savons que la conscience humaine joue un rôle primordial dans le processus d’observation des phénomènes quantiques et détermine leurs propriétés ou leurs effets dans une large mesure.



La physique quantique révèle le rôle de la conscience
« L’esprit est complémentaire de la matière, tout comme l’aspect « particule » de la matière est complémentaire de son aspect « onde. »
Trinh Xuan Thuan, astrophysicien
S’il est vrai que la physique quantique n’intègre pas au départ l’observateur dans sa description de l’univers, ses outils théoriques avancés révolutionnent aujourd’hui l’approche du réel. Exit la notion d’observateur objectif qui observe le cours d’un phénomène sans l’influencer.
La simple observation d’une particule, d’un électron ou d’un système quelconque génère une interaction qui modifie son état.
Le dispositif expérimental avec lequel on pratique la mesure d’un système détermine ses propriétés ou ses effets[2]. Ainsi la lumière se comporte comme une onde ou comme un corpuscule, selon qu’on la mesure avec un instrument de mesure des ondes ou des particules : le réel, au niveau de l’infiniment petit, se soumet à l’intention de l’observateur. Celle-ci est donc déterminante[3]. On retrouve ces phénomènes dans le cerveau et le corps.
Onde (« particule » de lumière) et corpuscule (« particule » de matière) constituent des représentations différentes d’un seul et même objet physique, deux aspects complémentaires d’une réalité unique.
La mesure provoque l’effondrement de la « fonction d’onde »[4], c’est à dire des potentialités d’expression de la particule observée : avant la mesure un très grand nombre de possibilités existent ; après, toutes les possibilités d’état s’effondrent, sauf une.
Ces phénomènes que les physiciens ont longtemps cru réservés à la matière inerte dans l’infiniment petit sont à l’œuvre au niveau du vivant, et donc dans nos organismes[5]. Le corps n’est plus un sac de réactions physico-chimiques mais le siège de phénomènes ondulatoires.
Pour illustrer ce qui précède, la manière dont un médecin écoute, observe et interprète l’histoire et les symptômes d’un patient ayant confiance en ses compétences plonge ce dernier dans un état correspondant au verdict, dit ou non-dit, au détriment d’autres possibilités virtuellement présentes à l’instant précédent, dans le même contexte.
Le physicien Joël Sternheimer nous dit que c’est la distinction sujet-objet qui fonde la science, non l’exclusion du sujet. C’est sur cette base qu’il a découvert les ondes d’échelle émises par les acides aminés et décodé les mélodies moléculaires propres à chaque protéine[6].

L’esprit et la matière sont les aspects complémentaires d’une réalité unique
Tout cela permet d’affirmer qu’il n’y a pas plus de raison de dénier à la matière son aspect spirituel[7] que dénier aux particules élémentaires leurs propriétés ou leurs effets ondulatoires.
Ces conclusions ne sont pas fondées sur des convictions mais sur des critères d’évaluation scientifique communément admis. Indépendamment des études, notre expérience quotidienne nous démontre qu’esprit et corps réagissent en permanence l’un sur l’autre, même si nous ne nous en rendons compte que dans certaines circonstances : la poussée d’adrénaline immédiatement induite par un choc émotionnel en est un exemple, l’efficacité des placebos en est un autre[8].
Pour un nombre croissant de chercheurs, la relation entre l’esprit et la matière intervient à un niveau de réalité fondamental, sous-jacent à notre plan d’existence. L’opérateur conscient, assimilable à l’esprit, ne se situe pas dans le cerveau mais dans un continuum de Champs dits informationnels. C’est ce que suggèrent certaines EMI (Expérience de Mort Imminente) où la conscience reste active, alors que l’encéphalogramme est plat. La conscience ne dépend ni du cerveau ni de la matière.


L’onde radar de la conscience
« La physique, c’est l’étude de la structure de la conscience. »
Arthur Eddington, astrophysicien
Pour le physicien David Bohm, l’action du Champ d’information qui entoure une particule n’est pas une action mécanique mais plutôt celle d’une onde radar qui guide un navire en position de pilotage automatique. Cette onde agit à la manière d’une information et génère une activité qui manifeste de façon signifiante la dite information : la prise d’une direction dans le cas du navire, un événement ou un symptôme physique dans d’autres contextes.


[1] « Chez l’homme, le descriptif de l’ADN comporte l’équivalent de 3 milliards de « lettres » qui, recopiées recto-verso pourraient remplir toute une bibliothèque. Les calculs de probabilité montrent que pour un ADN hypothétique qui ne comporterait que 100 nucléotides (ou lettres), la probabilité de leur construction par le hasard est de (0,25)100 ou 10-60, probabilité pratiquement nulle. Que serait alors la probabilité pour une enfilade de 3 milliards, nombre à faire figurer en exposant (à la place du 100) dans le calcul. » Raphaël Cannenpasse-Riffard, Physique de la Matière
[2] Le chercheur Armel Larochelle, dont la théorie de l’unification est présentée plus loin, fait une distinction déterminante entre « nature ondulatoire » et « effet ondulatoire ». Comme on le verra, il évoque une nature corpusculaire produisant un effet ondulatoire. Ainsi éclairée, la lecture de ce paragraphe prend un tout autre sens.
[3] Observations basées sur l’interprétation quantique  de l’expérience de la « double fente », réalisée pour la première fois par Thomas Young en 1801.
[4] Selon Erwin Schrödinger, prix Nobel de physique 1933, une fonction d’onde est une fiction mathématique qui représente toutes les possibilités qui peuvent advenir à un système lorsqu’il interagit avec un système observant. Elle peut être calculée à partir de l’équation d’onde qui porte son nom, équation qui a permis le développement du formalisme théorique de la mécanique quantique.
Pour David Bohm, la fonction d’onde est une sorte d’aspect mental de la particule.
[5] On admet désormais que les particules subatomiques possèdent des propriétés « cognitives » qui permettent à l’électron d’avoir « connaissance » des informations provenant de son environnement et de réagir en conséquence. Ces électrons sont en nous : ils constituent nos cellules et nos chromosomes. Beaucoup de chercheurs reconnaissent aujourd’hui le fait que les chromosomes utilisent des émissions de la gamme UHF et HF (Ultra Hautes et Hyper fréquences), des champs de lumière laser et des champs acoustiques pour le traitement des données biologiques.
En d’autres termes, l’esprit est inhérent à chaque électron et les processus de la conscience humaine diffèrent seulement en degré mais non pas en nature, des processus de « choix » entre les états quantiques, effectués par les électrons en situation d’observation.
[6] Voir les travaux de Joël Sternheimer au chapitre Nature vibratoire du Terrain dans la partie Terrain et Immunité.
[7] Dans cet exposé, le mot spirituel s’entend au sens strict « de l’ordre de l’esprit », sans autre connotation.
[8] La notion de placebo est développée dans la partie Biologie quantique.


La clé des Champs :
au delà du temps et de l’espace

« La réalité essentielle est un ensemble de Champs soumis aux règles de la relativité restreinte et de la mécanique quantique ; tout le reste [et donc la matière] n’est qu’une conséquence de la dynamique quantique de ces Champs. »
Steven Weinberg, physicien, prix Nobel de physique 1979
Il est étrange de penser que la notion de Champ, en particulier en biologie, ne s’est pas encore imposée à la majorité des scientifiques. Elle seule permet de rendre compte rationnellement de l’organisation du chaos, par un nécessaire élargissement de perspective. Pourtant le bon sens n’ignore pas que toute réalisation est précédée par un plan immatériel, issu du fonctionnement mental d’un être humain ou de la mémoire d’une espèce. On n’édifie pas une maison à partir de matériaux épars, sans en avoir conçu le plan au préalable. Les biologistes en sont pourtant toujours à se focaliser sur la matière, à recenser les briques sous forme de gènes, alors que le gène n’est qu’une antenne qui capte les informations du Champ qui lui, contient le plan.
Dans ses différentes approches, la théorie des Champs montre comment ces derniers pilotent et structurent la matière-énergie.

Les Champs déterminent la génétique
La théorie des Champs, englobant les notions de fréquences et de résonance, permet seule d’expliquer tous les phénomènes du vivant et de comprendre que la maladie ne naît jamais dans le corps physique.
Selon la biophysicienne Jacqueline Bousquet, la non prise en compte de la réalité des Champs fait que nous démontons des téléviseurs (corps physique) et des antennes (ADN) en prétendant étudier la télévision, au lieu de nous intéresser aux émissions (Champs) et aux fabricants de programmes (nos croyances) ! Décoder le génome humain en vue d’une thérapie génique, c’est comme recenser toutes les pièces d’un téléviseur pour tenter de remédier à la médiocrité des programmes de télévision.
Le gène est piloté par un Champ, personnel à l’individu : ce n’est donc pas le gène qui est responsable d’un dysfonctionnement, mais le Champ qui l’informe. Le fait de remplacer un gène (antenne) par un autre est un non sens : soit le nouveau gène est pris en charge par le Champ existant, contenant l’information perturbatrice, et la pathologie persistera, soit il amène avec lui un Champ étranger à la personne et celle-ci verra son intégrité altérée, comme le receveur d’une greffe se voit parasité par le Champ de son donneur d’organe.
Insérer des gènes dans un organisme en ignorant les Champs est un acte lourd de conséquences. La logique de ce processus montre aussi l’inanité de l’expérimentation animale.



POUR CONTINUER LA LECTURE…

Ci-après la liste des grands chapitres de cette partie D. Comme indiqué dans son introduction, mon but n’est pas de proposer un exposé scientifique, mais de partager des connaissances, des hypothèses et des intuitions qui m’émerveillent et dessinent mon image mouvante du monde. Ces chapitres sont des sortes de "vignettes" indépendantes, même si je les présente dans un ordre qui m’a paru favorable à leur compréhension.
Il suffit de cliquer dessus pour accéder à leur page qui s’ouvrira dans une nouvelle fenêtre, permettant ainsi de revenir facilement à celle-ci.
Nota : ils seront progressivement en ligne, visibles en violet.

 

Un univers unifié, des hypothèses cohérentes
La grande unification de l’univers, selon Armel Larochelle
Le modèle holographique de l’univers
La Théorie du Champ Unifié, selon Nassim Haramein
Les trois Champs H d’émile Pinel : un modèle explicite du vivant
A travers champs, quelques portes d’entrée
Notions d’information et de forme
Notions de Champ magnétique et de champ électrique
Notion de mémoire relais
Notions d’énergie et de matière
Notions de lumière et de transmission cellulaire        
Notions de temps et d’espace
Notions de fréquence, de vibration et de résonance
Les apprentis sorciers modernes