B. TERRAIN et IMMUNITÉ




Terrain et Immunité
Le système immunitaire : un système de traitement de l’information

« Le terrain est tout. Le microbe n’est rien »
Phrase attribuée (à tort ou à raison) à Pasteur sur son lit de mort, regrettablement ignorée par ses héritiers

La compréhension des notions de terrain et de système immunitaire est essentielle pour prendre soin de soi au quotidien et, si nécessaire, faire des choix thérapeutiques appropriés.


Le système immunitaire a trois fonctions
1. Accueillir les informations
2. Conserver en mémoire ce qui est utile à la vie et à l’évolution pour l’utiliser au moment opportun. Le fait qu’un élément soit présent dans l’organisme ne signifie pas qu’il est actif ou toxique : les porteurs sains en sont un vivant exemple. On n’élimine pas les couteaux d’une cuisine sous prétexte que ce sont des instruments dangereux !
3. Evacuer ou détruire le superflu ou le néfaste.

LE DéVELOPPEMENT DU SYSTèME IMMUNITAIRE
CHEZ L’ENFANT
[1]

Contrairement à d’autres espèces, une grande partie de notre maturation se fait après la naissance. Le système immunitaire du nouveau-né n’est pas opérationnel et ne sera mature qu’à l’âge de sept ans.
Les bactéries de la mère, au niveau vaginal et fécal, commencent à coloniser le système de l’enfant dès la rupture de la poche des eaux. C’est un phénomène naturel et nécessaire qui permet au bébé d’intégrer progressivement les espèces constitutives de sa flore bactérienne. Quand le prématuré dépasse un certain stade de développement en milieu stérile, il n’est plus capable de le faire spontanément, ce qui peut générer la survenue d’entérites fulgurantes. Les étapes naturelles du développement sont à respecter dans toute la mesure du possible [2].
Chez les jeunes obèses, la flore intestinale qui contribue à la transformation des aliments est toujours déséquilibrée et l’on observe une inflammation chronique de leur système immunitaire.
Le bébé doit téter dès la première heure suivant sa naissance. Le colostrum du lait maternel va tapisser la paroi de son système digestif, de l’œsophage jusqu’au rectum – jusqu’alors stérile – et contribue ainsi au développement du premier niveau de flore bactérienne et des cellules de l’intestin.
L’analogie entre la construction du système immunitaire et celle d’un système forestier est intéressante[3] : dans les deux cas, la colonisation s’effectue selon des étapes très précises : plantes pionnières (mousses, plantes annuelles…), puis arbustes et herbacées, puis jeunes pins et enfin les essences à bois dur. Chaque espèce modifie le terrain et favorise ainsi l’arrivée des suivantes qui n’auraient pas pu s’installer avant.
De même c’est la succession des espèces bactériennes qui fait maturer le système digestif mais aussi le système immunitaire.
Nous avons besoin de ces éléments du monde extérieur pour développer ce qui nous est propre (les bactéries maternelles puis celles de l’environnement). Idem pour l’acquisition du langage : si nous n’avions pas de modèles d’articulation à une période sensible, nous ne serions plus jamais capables d’apprendre à parler (c’est ce que l’on a constaté chez les enfants sauvages). Quand on brise l’équilibre de la coopération avec l’environnement, on engendre la maladie et le malheur. Plus on défie les lois naturelles, plus les réactions sont imprévisibles et incontrôlables. C’est aussi vrai pour la Terre que pour notre organisme.
L’immunité, c’est donc la capacité de distinguer à bon escient le soi (ce qui nous appartient) du non soi (l’environnement). C’est le non soi qui nous permet de nous définir, nous enrichit et nous ensemence : l’homme et la femme en sont le meilleur exemple. C’est un processus d’individuation en deux étapes, la différenciation et l’assimilation : deux forces contradictoires et complémentaires. Un système immunitaire sain est le garant de leur bon équilibre.


Le rôle fondamental des maladies infantiles
La maladie infantile représente souvent pour l’enfant une première confrontation avec l’épreuve. Cette crise a plusieurs rôles dont le plus important est de participer à la formation des défenses naturelles qui lui permettront, plus tard, de manifester une considérable force de guérison.
Le système immunitaire arrivant à maturité à sept ans, il est particulièrement nuisible de vacciner les jeunes enfants. L’agression vaccinale, surtout précoce, ne fait qu’affaiblir le terrain, remplaçant les maladies bénignes de l’enfance par des maladies chroniques souvent graves et difficiles à guérir.
Toute maladie est un processus biologique de la nature comportant deux phases[4] : une phase de stress, dite conflictuelle, rarement prise en considération, et une phase de réparation, symptomatique et souvent douloureuse. Les maladies infantiles appartiennent toutes à cette phase de réparation. Il s’agit d’un processus de rééquilibrage qui permet à l’enfant de « vider ses poubelles ». Il évacue ce dont il n’a pas besoin, physiquement et émotionnellement. On observe souvent un bond de croissance après la maladie.
La maladie infantile est une épreuve d’initiation : elle vise à nettoyer le courant héréditaire, à métamorphoser le corps, à élaborer le psychisme et à s’affranchir du retour régressif à la mère. Agissant à l’inverse, la généralisation de la vaccination crée des générations de dépendants.
Les bactéries intervenant dans les maladies infantiles permettent en particulier la maturation des trois grands systèmes de régulation : nerveux, endocrinien et immunitaire. Le rôle de ces microbes est tel que le docteur Eric Ancelet[5] prône la reconnaissance d’un système microbien/bactérien à part entière, interagissant étroitement avec les trois autres, et bien sûr avec l’ensemble de l’organisme. Chaque fois que l’on perturbe l’un de ces quatre systèmes, les autres sont également déséquilibrés.

Les trois filtres du système immunitaire
Le système immunitaire est construit sur la base de trois filtres :
Filtre 1 : Peau, muqueuses, sécrétions (salive, larmes…)
Intervient dans la phase incubatoire de la maladie.
C’est le seul filtre opérationnel dès la naissance. Il discrimine ce qui peut enrichir le milieu intérieur de ce qui doit être éliminé et laisse le soins aux filtres 2 et 3 de valider. Pendant les sept premières années, il assimile le maximum d’informations venant de l’extérieur.
Filtre 2 : immunité à médiation cellulaire
Intervient dans la phase éruptive de la maladie, phase initiée par le filtre 1.
Des cellules accueillent ou évacuent l’élément étranger. L’intervention des lymphocytes T est initiée au niveau des muqueuses ; elle reprogramme éventuellement l’ADN.
Le rôle de la fièvre
La fièvre jusqu’à 38°5 contribue à la multiplication des microbes, à 39° elle les stabilise, à 40° elle les élimine. Chaque étape correspond à une phase du processus de la maladie.
La fièvre est souvent mal considérée. En réalité, elle est le résultat de l'effort produit par le corps pour lutter contre une infection ou un empoisonnement. L'intensification des différentes fonctions organiques impliquées dans le système de défense chauffe le corps, d'où l'élévation de la température. Il s'agit d'un processus des plus naturels. Autrement dit, chercher à faire disparaître la fièvre revient à contrecarrer les efforts curatifs mis en place par la nature. Des moyens simples permettent de la soutenir et de la contrôler, en veillant notamment à ce qu’elle s’accompagne de transpiration[6].
Filtre 3 : immunité à médiation humorale
Phase finale (mais non terminale !) de la maladie, initiée par le filtre 2.
L’activation des lymphocytes B génère la production d’anticorps qui nettoient le terrain et éliminent les déchets devenus inutiles.


[1] Ce chapitre est en grande partie extrait d’une conférence de Jean-Jacques Crèvecoeur, Le Système immunitaire et les microbes, disponible en DVD sur son site.
[2] De la même manière on ne rend pas service à une chenille en l’aidant à déployer ses ailes pour devenir papillon, ou à un poussin en l’aidant à sortir de sa coquille.
[3] NdCC : On peut aussi considérer cette analogie comme l’expression du fonctionnement fractal de l’univers.
Voir le chapitre Théorie du champ unifié dans la partie Champs informationnels.
[4] Ce processus est décrit dans la partie Médecine Nouvelle.
[5] Eric Ancelet, Pour en finir avec Pasteur
[6] NdCC : Lire Christopher Vasey, La Fièvre, une amie à respecter, 2008


L’aberration vaccinale

Que se passe-t-il lorsqu’on injecte une information trafiquée, très complexe à un nouveau-né, sans être passé par le filtre des muqueuses ? Le système immunitaire incompétent de l’enfant face à une information impossible à décoder va réagir de façon anarchique, générant des troubles multiples que l’on nomme allergies, maladies auto-immunes ou cancérisation. Infiniment plus graves que les atteintes microbiennes, ces maladies ont littéralement explosé depuis que l’on vaccine, ainsi que les cas d’autisme[1]. On observe aussi un alarmant pourcentage d’asthmatiques chez les très jeunes.
La vaccination court-circuite l’action des filtres 1 et 2 : on perce la peau (filtre 1) et on empêche la médiation cellulaire qui intervient au niveau du tube digestif (filtre 2). On introduit donc dans l’organisme des éléments que dans sa sagesse il n’aurait jamais accepté d’accueillir. Par exemple, alors que les traces de mercure ingérées avec certains poissons sont rejetées par les voies naturelles, le mercure introduit de force avec le vaccin par voie intramusculaire va se loger dans les tissus : foies, reins, système nerveux, causant notamment des dégâts neurologiques.
Nous nous retrouvons ainsi directement au niveau du filtre 3, où les lymphocytes B vont produire des anticorps non justifiés par les étapes précédentes. Cette production d’anticorps par un organisme affolé ne dure que quelques semaines[2]. On épuise le système immunitaire : les vaccins sont immuno dépresseurs et suppresseurs.

Les clés de l’immunité
Quand un microbe se présente au niveau des muqueuses, il est évalué et contrôlé. Si sa présence est jugée inutile, il sera maintenu à la périphérie, empêché de se dupliquer. S’il s’avère potentiellement utile, son information sera accueillie, mémorisée et autorisée à s’exprimer le moment venu sous la forme d’une maladie réparatrice nécessaire.
Un système immunitaire performant est capable de gérer ces processus naturels pour le plus grand bien de l’organisme. Ce n’est pas le cas lorsque des évènements perturbateurs se sont produits dans la petite enfance, au moment où le système immunitaire se mettait en place.
Il est curieux de constater que dans les épidémies, passée l’urgence, la science s’intéresse uniquement au cas des malades et non aux personnes qui n’ont pas été contaminées, notamment parmi les soignants en contact rapproché. Ce sont pourtant ces personnes qui détiennent les clés de l’immunité et de la santé.

Le mythe du déclin des maladies par la vaccination
Concernant les épidémies, il faut ici tordre le coup à l’idée que les vaccins ont permis l’éradication des maladies infectieuses. Les données officielles provenant d’agences comme l’OMS, publiées dans les grandes revues scientifiques comme The Lancet, montrent sous forme de courbes établies sur des durées de 50 à 100 ans (1) que les vaccins ne sont aucunement responsables du déclin des maladies, (2) qu’ils ne sont pas nécessaires, (3) pas efficaces, et (4) dangereux[3].
L’histoire nous montre que c’est la mise en place de règles d’hygiène et l’installation de réseaux de canalisation d’égouts dans les villes qui ont stoppé la diffusion des maladies infectieuses. Merci donc aux plombiers et aux éboueurs plutôt qu’aux médecins et aux biologistes, nous dit Jean-Jacques Crèvecoeur !
Pourquoi continuons-nous à vacciner ?
1. Les intérêts financiers générés par les vaccins sont supérieurs à ceux du marché des armes et de la drogue.
2. Vacciner permet d’éviter de se poser les vraies questions sur l’origine et le sens de la maladie.
3. L’adhésion aux théories qui sous-tendent le concept de la vaccination assure la dépendance à un système autoritaire basé sur la peur, soigneusement entretenue et régulièrement ravivée pour entretenir ledit système.
Les vaccins ne protègent que de l’autonomie
En face des avancées de la conscience humaine, perdure la vision paranoïaque de Pasteur, une vision qui fait de tout ce qui nous entoure un danger, induisant des comportements sécuritaires obsessionnels qui limitent toute communication avec l’extérieur. Des comportements collectifs dont nous avons du mal à percevoir les effets pervers car en éliminant les phase aigues, spectaculaires mais curatrices, ils génèrent des maladies chroniques qui nous tuent discrètement mais sûrement en nous dépossédant de notre propre pouvoir de guérison.
Pour Ivan Illich[4], la somme des actes préventifs, diagnostiques et thérapeutiques, abaisse globalement le niveau de santé de toute la société, en réduisant ce qui, précisément, constitue la santé de chaque individu : son autonomie personnelle. Il prêche l’abolition d’une « prêtrise sanitaire qui impose une médecine morbide » et d’un fléau contagieux, « l’invasion médicale ».
Pour qu’on ne puisse plus dire « si j’avais su… »
Les vaccins ne sont pas des médicaments et sont destinés à des êtres en bonne santé dans le but de prévenir des maladies hypothétiques. Aussi serait-il normal que tout citoyen reçoive une information impartiale, précise et complète sur :
      1. Les risques de la maladie dont il souhaite se protéger
      2. Les risques qu’il encourt en se faisant vacciner, pour une efficacité largement controversée
      3. Les alternatives thérapeutiques à la fois préventives et curatives.
S’informer est facile : il existe de nombreux ouvrages très bien documentés et néanmoins accessibles, plus ou moins spécialisés selon le niveau d’information requis[5].
La question est : qui voudra encore se faire vacciner après avoir reçu une telle information  ?
Plutôt que majeur et vacciné, soyons mature et non vacciné !


[1] Il est notable que l’autisme n’existe pas chez les populations Amish qui ne sont pas vaccinées.
[2] Jean-Jacques Crèvecoeur nous dit que se vacciner c’est croire que l’on peut se protéger des intempéries en posant le toit d’une maison sans en avoir construit les fondations et les murs.
[3] Des graphiques très explicites réalisés par le docteur Raymond Obomsawin sont disponibles sur le site http://genesgreenbook.com/content/proof-vaccines-didnt-save-us.
[4] Ivan Illich, La Némesis médicale, 1975, cité par Jacqueline Bousquet dans Le Réveil de la conscience.
[5] Voir la bibliographie.



POUR CONTINUER LA LECTURE…

Ci-après la liste des grands chapitres de cette partie B. Les chapitres B1, B2, B3 et B4 sont indépendants et peuvent être lus dans un ordre différent.
Il suffit de cliquer dessus pour accéder à leur page qui s’ouvrira dans une nouvelle fenêtre, permettant ainsi de revenir facilement à celle-ci.

B1. La nature aquatique du terrain, avec la Biolélectronique de Vincent
B2. La nature vibratoire du terrain
B3. La logique du terrain, de la Terre à l’Homme