C. BIOLOGIE QUANTIQUE



B.a.-ba DE BIOLOGIE QUANTIQUE
résumé du livre Biologie des croyances, du Dr Bruce Lipton

La biologie quantique nous enseigne que les doctrines ancrées sur le déterminisme génétique sont fondamentalement erronées. Le dogme central de la biologie « les gènes contrôlent le vivant » arbore une faille de taille : les gènes sont incapables de s’activer spontanément. Un élément du milieu ambiant doit déclencher leur activité. Bien que ce fait ait été établi dans les sciences de pointe[1], il reste ignoré par les chercheurs classiques et par le corps médical en particulier.
Ainsi, les humains, constitués de billions de cellules, sont déterminés par leurs réactions aux signaux environnementaux[2]. La croyance selon laquelle nous sommes de frêles machines biochimiques contrôlées par des gènes est remplacée par le fait prouvé que nous sommes les puissants créateurs de notre vie et du monde dans lequel nous vivons.
La compréhension de cette loi naturelle a le pouvoir de changer radicalement la vie de celui qui en saisit les conséquences.

LES CELLULES SONT INTELLIGENTES

Les cellules : des humains en miniature
On peut comparer les cellules à des humains miniatures. Il n’existe aucune fonction de notre corps constitué de milliards de cellules qui ne soit déjà à l’œuvre dans une cellule individuelle : chacune possède l’équivalent de la peau et des fonctions de nos systèmes nerveux, digestif, respiratoire, excrétoire, endocrinien, musculo-squelettique, cardiovasculaire, reproductif et immunitaire.
Chaque cellule est un être intelligent, capable d’évoluer. A l’instar de l’humain, une cellule analyse les milliers de stimuli de son micromilieu et adopte la réaction comportementale appropriée pour assurer sa survie. Également capable d’apprendre de son expérience, elle évolue et peut créer une mémoire cellulaire qu’elle transmet à ses descendants.
Exemple : en cas d’infection par le virus de la rougeole, une cellule immunitaire immature crée un nouveau gène qui servira de matrice pour fabriquer la protéine d’anticorps à la rougeole. Lorsque l’anticorps ainsi formé se fixe au virus, il désactive l’envahisseur et le marque du processus de destruction. Les cellules gardent ainsi la mémoire génétique de cet anticorps qui sera immédiatement lancé en cas de nouvelle exposition à la rougeole.  Elles transmettent ce nouveau gène à leur progéniture lorsqu’elles se divisent.

Une théorie de l’évolution basée sur la coopération
Cinquante ans avant Darwin, Lamarck présenta une théorie de l’évolution beaucoup moins violente que celle de la « lutte pour l’existence ». Selon cette théorie, l’évolution est née de l’interaction instructive et coopérative entre les organismes et leur environnement. Les organismes acquièrent et transmettent les adaptations nécessaires à leur survie dans un monde dynamique et changeant. Cette vision est conforme à celle des biologistes cellulaires modernes. La biologie systémique démontre le rôle des combinaisons de micro-organismes nécessaires à la santé et au développement. Elle réconcilie l’homme et les microbes que les antibiotiques tuent sans distinction, s’attaquant à la fois aux bactéries réputées nécessaires à notre survie – comme celles du système digestif – et à celles considérées comme nocives faute de comprendre leur rôle réparateur[3].
Du point de vue biologique, chacun de nous est une collectivité peuplée d’environ 50 milliards de citoyens unicellulaires qui collaborent. D’un côté se trouve le monde défini par le néodarwinisme, qui voit la vie comme une guerre sans fin que se livrent des soldats biochimiques. De l’autre, il y a la nouvelle biologie qui perçoit la vie comme une aventure collective d’individus forts, capables de se programmer à vivre dans le bonheur et la plénitude. Le vieux débat sur les rôles de la culture et de la nature n’a plus lieu d’être lorsque nous réalisons que l’esprit pleinement conscient transcende à la fois la nature et la culture. Cette compréhension apporte un changement de paradigme aussi profond que le passage de notre vision d’un monde plat à une Terre ronde tournant autour du Soleil.

LE CERVEAU DE LA CELLULE N’EST PAS SON NOYAU

Le noyau de la cellule est sa gonade
Par définition, le cerveau est l’organe qui contrôle et coordonne la physiologie et le comportement d’un organisme. Or, le noyau contenant l’ADN ne saurait être le cerveau de la cellule puisque celle-ci survit parfaitement à son énucléation pendant deux mois ou plus. Elle présente toujours un comportement complexe, coordonné et viable, ce qui signifie que son cerveau est intact et fonctionnel. Son activité physiologique est maintenue, ainsi que ses capacités de communiquer, de se protéger et de croître en réaction aux stimuli ambiants. Simplement, sans leurs gènes, les cellules ne peuvent ni se diviser ni reproduire les parties de protéines qu’elles perdent dans l’usure normale de leur cytoplasme, ce qui se traduit à terme par des dysfonctions mécaniques. Elles meurent faute de pouvoir se régénérer[4]. Le noyau n’est donc pas le cerveau de la cellule mais sa gonade !
Les scientifiques devraient tous savoir que les gènes ne peuvent contrôler nos vies. Il y a plus de 100 ans, les embryologistes classiques démontraient déjà qu’une cellule d’œuf énucléée continuait de se développer jusqu’au stade de la blastula qui compte 40 cellules… Les théoriciens des « gènes du destin » persistent à ignorer un siècle de science dans ce domaine.

La membrane est le cerveau cellulaire
Le vrai secret de la vie ne réside pas dans la fameuse double hélice d’ADN, mais dans la compréhension des mécanismes biologiques de la membrane de la cellule, par lesquels le corps traduit les signaux de l’environnement en comportements.
La membrane est si mince qu’il a fallu attendre les microscopes électroniques pour confirmer son existence autour du cytoplasme. Les biologistes ont compris son potentiel incroyable en étudiant les organismes les plus primitifs qui disposent de toutes les fonctions physiologiques de base. En l’absence de noyau et mitochondries, la membrane est la seule structure cellulaire organisée qui puisse se porter candidate au rôle de cerveau chez les bactéries et autres microbes. Elle est une caractéristique de toute vie intelligente.
Aussi remarquables que soient les matrices d’ADN, elles ne peuvent programmer à l’avance la vie d’une cellule ou d’un organisme, puisque la survie de ces derniers dépend de leur capacité à s’adapter efficacement à un environnement qui change constamment.
C’est sa capacité d’interaction intelligente avec l’environnement qui fait de la membrane le véritable cerveau de la cellule. On a vu que la cellule pouvait aisément se passer de son noyau ; en revanche, lorsqu’on détruit sa membrane, elle meurt.
Dans notre corps, ce sont les cellules du système nerveux qui sont chargées de percevoir l’environnement et d’enclencher une réaction appropriée. Leur fonctionnement est intimement lié à celui de la membrane, équivalent cellulaire du cerveau.


[1] Physique des champs informationnels, épigénétique – étude des mécanismes moléculaires par lesquels l’environnement contrôle l’activité des gènes – aujourd’hui l’un des domaines de recherche scientifique les plus dynamiques.
[2] NdCC : Dans ce texte, les termes « environnement » ou « signaux environnementaux » font référence à toute manifestation chimique, électromagnétique, émotionnelle ou autre, qui nous apporte de l’information et avec laquelle nous interagissons.
[3] NdCC : Voir la partie Médecine Nouvelle.
[4] NdCC : Question : se comporterait-on comme des cellules énucléées ?


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Toutes les références scientifiques des cas cités figurent dans le livre de Bruce Lipton.