A6. APPROCHE THÉRAPEUTIQUE




Approche thérapeutique

Utilisation pratique
du système explicatif de la Médecine Nouvelle
[1]


Cette présentation d’un autre système explicatif de notre fonctionnement nécessite évidemment un approfondissement. En plus des ouvrages spécifiques cités dans la bibliographie, on aura intérêt à mettre à jour ses connaissances de base en anatomie et physiologie grâce à un bon manuel de vulgarisation.
Après avoir bien mastiqué et assimilé l’essentiel de ces nouveaux concepts, selon l’ampleur de la situation il sera profitable de consulter un professionnel formé à la MNG pour établir un diagnostic complet, fondé sur le partage de connaissances, d’informations et d’expériences. Si le médecin connaît bien le système explicatif et la relation entre un ressenti et une maladie, le patient est seul à savoir ce qu’il a vécu et ce qu’il ressent : c’est de leur échange que naîtra une « vérité » utile pour le patient. A l’opposé du système d’école reposant sur l’ignorance, la résignation et l’obéissance, la thérapeutique en MNG découle de la compréhension complète de son cas par le patient. Muni de cette expertise, celui-ci est mieux à même de s’orienter dans son choix thérapeutique : patient ou médecin, on traite une maladie selon la conception que l’on en a.

Dans le discours scientifique, l’explication de la maladie est évacuée (puisque non comprise) au profit de sa description limitée à ce qui est mesurable au niveau organique par des examens de plus en plus perfectionnés et dont la complexité exclut le profane. Il en résulte des « étiquettes » de plus en plus nombreuses, inquiétantes et mystérieuses dont on subit l’hyper médiatisation, avec comme conséquence la peur et la panique qui sont les plus grands obstacles à la guérison.
Avec la compréhension des PBS et la connaissance des cinq lois biologiques de la MNG, la plupart des moyens d’investigation classiques, tels que radiographies, ponctions, biopsies et autres prélèvements sont inutiles, voire néfastes. Ces examens, parfois pénibles, déclenchent souvent une peur panique à l’annonce de leurs résultats, laquelle déclenche de nouveaux PBS.
Dans la Médecine Nouvelle, une anamnèse fouillée et l’observation des symptômes neurovégétatifs et organiques suffisent la plupart du temps à établir un diagnostic précis. Un scanner cérébral permettra éventuellement de procéder à des vérifications, à condition d’être effectué par un interprète formé, ce qui est rare. Heureusement il ne sera nécessaire que dans des cas très particuliers. Des prises de sang seront parfois utiles à condition de les effectuer et de les analyser dans le respect des lois de la MNG.


[1] Recommandations largement issues du livre du Dr Michel Henrard, Comprendre sa maladie…

Par où commencer pour établir un diagnostic[1] 

Identifier l’origine du tissu lésé grâce à la 3ème loi et s’assurer de la phase en cours : conflit actif ou réparation. Vérifier la concordance des symptômes organiques et du ressenti. S’il n’y a pas de signes de souffrance cérébrale on peut s’abstenir de faire un scanner pour corroborer ce résultat au niveau du cerveau.
Rechercher le DHS ayant entrainé le conflit déclencheur dans les jours, semaines ou mois précédents, pas des années en arrière.
En 1ère phase, cela peut être difficile si l’on est dans le déni ou que l’on a pas fait le rapprochement, surtout quand l’événement semble « objectivement » mineur. Ce n’est pas le moment de rationnaliser.
En 2ème phase, on peut aussi commencer par rechercher le DHS mais il est parfois plus facile de s’interroger sur ce qui a été résolu récemment, amenant un soulagement et précédant de peu les symptômes inconfortables de la 2ème phase.

Bien cerner le centre de gravité du conflit et ses nuances. Pour cela attacher une grande importance au vocabulaire utilisé par la personne concernée. Les mots qui décrivent avec justesse et détails le ressenti, aussi étranges soient-ils parfois, sont très révélateurs : encourager une expression imagée faisant appel à tous les sens.
Faire un recoupement chronologique entre les variations du ressenti et celles des symptômes. Il est intéressant de s’entraîner avec des situations anodines comme un rhume, une cystite ou une petite douleur articulaire, ou encore de tenir un carnet de bord des affections récurrentes. Sachant que la durée de la 1ère phase conditionne précisément celle de la  2ème (sans compter les restimulations) et que les symptômes de la 2ème phase font leur apparition dans les heures qui suivent la conflictolyse, un simple calcul permet de s’assurer que l’événement présumé est bien le déclencheur du conflit.
Les lois biologiques sont rigoureuses et exigent que nous le soyons aussi dans leur décodage en tenant compte de facteurs connexes :
Les causes extérieures : empoisonnement, irradiation, pollution électromagnétique…
Les causes anatomiques et physiologiques : une sciatique peut être la conséquence purement mécanique d’une hernie discale comprimant le nerf, avec un conflit qui sera donc celui du disque vertébral.
Une atteinte des deux côtés dérogeant aux règles de latéralité doit interpeller et faire penser à une cause conflictuelle en amont.
Au niveau cérébral, la compression de zones voisines du relais atteint (Foyer de Hamer) peut engendrer des troubles d’organes dépendant de ces zones mais sans lien avec le conflit. Situation à différencier de la présence simultanée de plusieurs conflits.


Conduite à tenir en 1ère phase
La priorité est de résoudre le conflit sur le plan psychique. Face à une situation aussi personnelle et unique, il n’y a pas de recettes : dans la compréhension de la MNG, l’accompagnement est un art plutôt qu’une technique. De nombreuses méthodes peuvent être utilisées mais elles reposeront sur la compréhension, le bon sens et la capacité d’écoute du praticien.
Sur le plan cérébral il n’y a rien à faire car c’est en 2ème phase que les symptômes éventuels se manifesteront.
Sur le plan organique un soulagement peut être nécessaire, mais en évitant de trop contrarier les processus prévus par la nature car il ne faut ni masquer les symptômes utiles ni endormir le stress nécessaire à la recherche d’une solution.

Conduite à tenir en 2ème phase
Sur le plan psychique, s’assurer que le conflit est bien résolu, se mettre dans les meilleures conditions pour assumer le nouveau vécu et ne pas restimuler le conflit ou en créer un autre. Ne pas lésiner sur la durée du congé maladie qui devrait être proportionnel à la 1ère phase. Toutes les mesures qui renforcent le moral et les capacités d’auto guérison de l’organisme font partie intégrante du traitement.
Sur le plan cérébral : la surveillance s’impose en cas de signes de souffrance cérébrale si la masse conflictuelle (rapport durée/intensité) a été importante. Dans ces cas-là, très minoritaires, un traitement à la cortisone (ou équivalents) sous contrôle médical pourra être prescrit. Si l’œdème est trop important l’ablation et la radiothérapie restent déconseillées. Le mieux est de combiner de hautes doses de corticoïdes et la mise en place d’un simple drain de dérivation vers l’extérieur du crâne (alternative non pratiquée par la médecine d’école).
Sur le plan organique : le problème le plus important est la douleur qui peut être très forte. Il faut la soulager au mieux tout en évitant de contrarier le rythme naturel de cette phase de réparation.
Nécessité biologique et durée de la fatigue, de la douleur, de l’infection
Lassitude et douleur ne sont pas le signe d’une dégradation mais une invitation à se reposer pour mieux se reconstruire. Cette phase peut être particulièrement douloureuse en cas de recalcification des os, d’enkystement ou de processus inflammatoires et infectieux associés à la régénération des tissus, entraînant tiraillements, rougeurs, brûlures. Ces phénomènes, y compris la douleur, sont infiniment plus supportables quand on sait que ce sont des signes de réparation limités dans le temps.
C'est une phase de vasodilatation : pour aider les oedèmes à se résorber, il faut limiter l’absorption de liquides, éviter l’alcool qui dilate les vaisseaux, boire du café, du thé ou même du coca cola (la caféine favorise l’évacuation des oedèmes). Eviter l’exposition directe au soleil ou à la chaleur ainsi que les bains chauds, se couvrir la tête et la refroidir si nécessaire, se promener au grand air pour oxygéner le cerveau et l’organisme.
C’est une phase de récupération : il faut avant tout se reposer et bien manger. Une alimentation équilibrée et vivante ne prévient pas le cancer mais facilite la phase de réparation. Durant cette période, l'organisme a particulièrement besoin de protéines : ce n'est pas le moment de jeûner.
C’est une phase d’élimination : il faut aider les émonctoires grâce à des procédés de détoxination non chimiques. Cela diminue les complications ainsi que les douleurs.


Complications nécessitant une intervention
Pression mécanique excessive d’une tumeur
Dans les cas rares où une tumeur devient trop importante et exerce une pression sur d’autres organes ou provoque un dérèglement, une intervention chirurgicale sera nécessaire et appropriée pour éviter une occlusion, une perforation ou un dysfonctionnement. Cette situation explique notamment certaines occlusions intestinales.
Mieux vaut intervenir quand la croissance tumorale est terminée car l’enlèvement d’une tumeur réparatrice pendant son évolution expose à sa reprise, le cerveau l’ayant programmée pour une durée équivalente à la 1ère phase.
D’autre part, en phase de croissance, les tumeurs adhèrent à l’organe, ce qui oblige à faire de la boucherie, selon l’expression de Hamer : il faut couper partout où il y a des adhérences, voire procéder à une ablation totale. En revanche, dans le cadre d’un suivi vigilant portant sur la résolution du conflit, on observe que les tentacules cancéreux se rétractent de semaine en semaine. Petit à petit une couche de graisse[2] enveloppe la tumeur cancéreuse, jusqu’au moment où cet amas graisseux coupe tous les tentacules qui sont progressivement résorbés. A un moment donné la tumeur nécrosée peut être extraite sans scalpel dans sa bogue de graisse. L’organe est ainsi entièrement préservé.

Rétention d’eau excessive : cas du Syndrome
Il existe un programme archaïque très ancien de grande importance biologique appelé par Hamer « le Syndrome » (avec un S majuscule). C’est un syndrome spécifique qui survient lorsque la phase de réparation d’un PBS quelconque est associée à la phase de conflit actif d’un PBS des tubes collecteurs des reins. Ce dernier provoque une rétention d’eau qui vient s’ajouter à celle produite par le PBS en phase de réparation. C’est pourquoi l’organe concerné et le relais cérébral correspondant gonflent énormément. Celui-ci est pris, à tort, pour une tumeur cérébrale maligne. Cette complication se traite dans l’urgence par un drainage mais l’origine de ce conflit, dit « de réfugié », requiert surtout de redonner au patient le sentiment d’un cadre sécurisant et accueillant. Ici la cortisone est contre-indiquée : elle a une action dite paradoxale car elle renforce la sympathicotonie du PBS des tubes collecteurs du rein, ce qui augmente encore la rétention d’eau.


Le danger de la chimiothérapie
Les chimios ou radiothérapies prescrites en phase de réparation ramènent en sympathicotonie et freinent ou empêchent la réparation.
La phase de réparation est comparable à un chantier de restauration. Pendant la durée des travaux on bouche les trous avec du plâtre, il y a des gravats et des outils. Faire une chimio c’est comme si on venait toutes les nuits déblayer le chantier et retirer le plâtre fraichement posé. Par exemple : soigner de façon offensive la leucémie – phase de réparation d’une pathologie osseuse – empêche de guérir les os. De même pour la tuberculose pulmonaire qui correspond à la phase de réparation d’un PBS du poumon, identifié ou non.


Le danger des dépistages et autres examens de contrôle
Comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir, beaucoup de gens résolvent spontanément leurs problèmes et il est probable que nombre d’entre nous ont déjà eu des cancers sans le savoir : ce qu’Hamer a démontré par l’analyse de multiples scanners. La tendance croissante à préconiser des examens à tout bout de champ enracine l’idée fausse et angoissante que le corps n’est qu’une machine peu fiable, et amène à découvrir des situations non dangereuses, qui se seraient résolues grâce à l’intelligence du corps, et qui dégénèrent à la suite de faux diagnostics et de pronostics ravageurs : comme le montre la 2ème loi, la plupart des conflits finissent par s’arrêter. En revanche il s’agit d’être à l’écoute de nos ressentis et symptômes émergeants et de les accueillir comme des signaux permettant d’agir sur leur cause.

Le spectre des marqueurs tumoraux
Les marqueurs tumoraux sont des antigènes dont la présence en cas de tumeur est aussi indéniable que celle de la police sur les lieux d’un accident. Leur taux fait l’objet de toutes les appréhensions : PSA pour la prostate, CEA pour les poumons, CA 15,3 pour le sein, etc. Toutefois la corrélation entre l’augmentation de ces marqueurs et les tumeurs est interprétée de façon toute différente en MNG ou elle est considérée comme un bon signe dans la 2ème phase de la maladie, comme la 2ème et la 3ème loi permettront de le comprendre. D’autre part cette corrélation comporte tellement d’exceptions que la médecine classique est elle-même en train de la remettre en cause.


[1] Voir l’ouvrage de référence du Dr Hamer, Tableau scientifique de la Médecine Nouvelle Germanique, un répertoire très complet des PBS (maladies) corrélés aux feuillets embryonnaires. Il permet de connaître la nature du conflit biologique à partir de l’organe lésé et de vérifier si les symptômes correspondent à une phase de conflit actif ou de réparation. Grâce aux nombreux schémas relatifs aux feuillets embryonnaires, aux aires cérébrales et aux organes, il est possible de s’orienter à l’intérieur des différentes situations conflictuelles et de comprendre leur déroulement.
[2] Il faut savoir que la graisse a une fonction protectrice. Nous fabriquons ou stockons de la graisse chaque fois qu’un corps étranger, potentiellement dangereux, a pénétré l’organisme. Ainsi la graisse isole les toxines. Les personnes qui présentent beaucoup de tissus graisseux doivent se méfier des méthodes amaigrissantes qui, en faisant fondre la graisse, libèrent une masse de toxines indésirables dans le corps. Elles auront intérêt à commencer par une sérieuse détoxination.