A4. 3ème LOI



TROISIèME LOI : LE SYSTèME ONTOGéNéTIQUE DES MALADIES

L'évolution de la maladie est déterminée par l'origine embryologique de l'organe touché.

L’évolution de la maladie se manifeste dans la réaction des tissus qui composent nos multiples organes, ces tissus ayant chacun leur mode de détérioration en phase conflictuelle et de réparation en phase post-conflictuelle.

La 3ème loi montre que chaque type de tissu est régi par une zone précise du cerveau et que les différents tissus réagissent à des conflits très précis selon trois possibilités : la première phase verra un tissu proliférer ou se détruire ou se mettre en panne, et la deuxième phase verra inversement ce même tissu être détruit / enkysté, ou se reconstruire ou se remettre à fonctionner.

Du point de vue de la médecine d’école, toute prolifération cellulaire est « tumeur » à éliminer. On verra qu’il convient de distinguer :
La prolifération cellulaire en phase de conflit actif des tissus régis par le cerveau archaïque : tumeur = abcès froid = formation de tissu de secours (provisoirement nécessaire)  ; non limitée dans le temps, elle se poursuit jusqu’à la résolution du conflit.
La prolifération cellulaire en phase de solution des tissus régis par le cerveau récent : tumeur = abcès chaud = régénération des nécroses et ulcères créés en phase conflictuelle ; limitée dans le temps, elle est programmée selon la durée de la 1ère phase.
On conçoit et on constate les tragiques conséquences de la seule prise en considération des modifications organiques, en dehors de toute compréhension du phénomène. 

LE BON SENS IMMéMORIAL DE LA NATURE ET DE LA MALADIE
La 3ème loi permet de comprendre que le corps se comporte selon les lois de l'ontogenèse (développement de l’embryon) qui procède elle-même de la phylogenèse (développement des espèces). Elle donne une toute autre dimension au concept de maladie. Toutes les anomalies qui n’avaient que des origines floues, incertaines, hypothétiques, inconnues, hasardeuses ou statistiques et qu’il fallait combattre pour guérir, trouvent ici leur sens. Il s’agira de les interpréter correctement en fonction du tissu atteint en les rattachant à l’une des deux phases du processus de la maladie.

La philogenèse
Les diverses espèces possèdent une biologie de plus en plus compliquée à mesure que leurs besoins évoluent en complexité. On distingue quatre grandes étapes de développement ; pour survivre, les premières cellules animales ont d’abord dû :
1. respirer, manger, excréter et se reproduire,
2. se protéger,
3. se déplacer tout en veillant à leur intégrité
4. puis marquer / préserver leur territoire et communiquer avec l’environnement extérieur.
Chaque fois que ces besoins sont devenus vitaux, ils ont généré un état d’urgence critique (appelé conflit) et une réponse biologique adaptée (PBS), caractérisée par une prolifération cellulaire nécessaire à la formation des organes propres aux nouvelles fonctions à développer.
De même que chaque grande perturbation a entraîné une adaptation enrichissant les capacités de l’espèce, un organisme en danger  – réel ou imaginaire – met en place une solution de survie appelée maladie par la médecine d’école.

L’ontogenèse
Le développement de l'embryon humain reproduit toutes les étapes du développement des espèces. L’intense phénomène de multiplication cellulaire durant toute la grossesse s’accompagne au cours des deux premières semaines d’un processus de différentiation en trois grands ensembles appelés feuillets embryonnaires :
Endoderme : feuillet le plus interne ou ventral, le plus ancien
Ectoderme : feuillet le plus externe ou dorsal, le plus récent
Mésoderme : feuillet intermédiaire divisé en mésoderme cérébelleux (ancien) et mésoderme cérébral (nouveau)
Pour différentier les deux mésodermes, on parlera désormais de quatre feuillets et non de trois.
Chaque feuillet donne naissance à une série d’organes, ou partie d’organe (un organe peut comporter des tissus d’origines embryonnaires différentes). Ensuite, pendant tout le reste de l’ontogenèse se mettent en place les relations entre chaque tissu « dérivé » et une zone précise du cerveau.
Les grandes parties du cerveau
Cerveau archaïque : tronc cérébral, mésencéphale, cervelet
Cerveau récent : moelle cérébrale (substance blanche), cortex

La nature travaille de trois façons
Tout conflit intérieur, aussi complexe soit-il, fait écho à l’un des quatre grands conflits archaïques de la phylogenèse, mémorisés dans les quatre feuillets embryonnaires. C’est pourquoi le conflit est la pierre angulaire de la maladie.
Le relais cérébral sollicité au moment du choc conflictuel (DHS) lance un programme de secours (PBS). En 1ère phase (CA), la maladie se manifeste, plus ou moins visiblement, de trois façons possibles, selon la nature du tissu associé au feuillet dont il est issu :
Prolifération cellulaire : masse = tumeurs, polypes, kystes…
Destruction cellulaire : trous = ulcères, nécroses, ostéoporose, caries…
Dysfonctionnement organique : blocage, diminution ou perte de fonction = paralysie, diabète, myopie…
Quand le conflit est résolu, la réaction du corps s’inverse, de façon parfois spectaculaire : les masses se désagrègent, les trous se remplissent, les blocages se libèrent et les ruptures se referment.
La manière dont progresse la maladie est identique pour les organes issus du même feuillet. Une prolifération cellulaire en phase CA sera nécessairement suivie d'une désagrégation en phase PCL. Une perte de masse en phase CA sera suivie d'une reconstruction en phase PCL. Dans les deux cas, l’organisme fait tout pour restituer l’état d’origine.

Précisions sur la prolifération cellulaire réparatrice
Devant le résultat parfois disgracieux d’une réparation cellulaire, comme un cal osseux, un kyste ou un ganglion volumineux, il faut comprendre que la nature agit dans le sens de l’efficacité et non de l’esthétique. Ses procédés sont fondés sur la nécessité de réparer au plus vite, surtout s’il y a urgence, comme un os extrêmement fragilisé. On notera en passant que le processus de réparation de la nature est identique dans le cas d’une atteinte d’origine traumatique (jambe cassée) ou d’origine conflictuelle (cancer des os).

On peut comparer la phase conflictuelle à l’accumulation de fissures et de trous dans un mur. Pour réparer vous projetez du plâtre en quantité supérieure pour être sûr de tout combler. Cette étape achevée, vous obtenez une surface irrégulière avec des reliefs mais le mur a retrouvé sa solidité. Dans un deuxième temps vous régulariserez en ponçant plus ou moins selon votre degré de perfectionnisme. De son côté, l’organisme n’a pas cette préoccupation d’ordre culturel !

La prolifération cellulaire d’une phase CA doit inciter à mettre en place les moyens de la résolution du conflit, tandis que celle d’une phase PCL, à l’exception des cas avancés, ne demande qu’un repos bien mérité et si nécessaire un accompagnement non offensif de la douleur. A ce stade, le diagnostic catastrophiste du médecin déclenche souvent un nouveau conflit qui compromet énormément le processus de réparation.

Comportement des organes selon leur feuillet d’origine

ORGANES ISSUS DE
CONFLIT ACTIF (CA)
REPARATION  (PCL)
ENDODERME
1. relais au tronc cérébral


2. relais au mésencéphale


1. Prolifération cellulaire : tumeurs (abcès froids)

2. Prolifération cellulaire localisée des muscles lisses

1. Réduction des tumeurs grâce aux bacilles, ou enkystement

2. Persistance prolifération cellulaire, hyperpéristaltisme
MESODERME ANCIEN
CEREBELLEUX
relais au cervelet
Prolifération cellulaire
Destruction cellulaire
grâce aux mycobactéries
MESODERME NOUVEAU
CEREBRAL
relais à la moelle cérébrale
Tissus consistants (ex : os) : destruction cellulaire importante : trous
Régénération cellulaire luxuriante : comblement grâce aux bactéries (abcès chauds)
ECTODERME
relais au cortex
1. PBS avec ulcération


2. PBS sans ulcération


1. Tissus minces (ex : peau) : destruction cellulaire peu profonde : ulcération
2. Altération fonctionnelle


1. Régénération cellulaire légère : recouvrement et cicatrisation sans microbes
2. Retour à la fonction normale

ORIGINE EMBRYONNAIRE DES ORGANES OU PARTIES D’ORGANES
selon leur fonction d’après l’évolution des espèces[1]

1. L'ENDODERME et le conflit de manque : le plus archaïque
Connexion homolatérale tronc cérébral/organe : latéralité non déterminante
(voir plus loin les règles de latéralité)
La vie a commencé dans l'eau : il a d’abord fallu assurer la survie élémentaire : manger, éliminer, respirer, se reproduire.
Tout conflit connoté à un manque affecte les fonctions de survie de base et leurs organes : respiration : poumons ; digestion : une partie de la bouche, pharynx, deux tiers inférieurs de l’œsophage, estomac, intestins, deux tiers supérieurs du rectum, sous-muqueuse de la vessie ; homéostasie : tubes collecteurs des reins ; reproduction : trompes de Fallope, endomètre, prostate ; certaines glandes : thyroïde, foie, pancréas ; musculature lisse… 
Il s'agit d'être performant pour attraper plus d’éléments vitaux (nourriture, air, informations…) ou faire plus et mieux...
On distingue deux groupes d’organes réagissant différemment :
  1. Les organes régis par le tronc cérébral : prolifération cellulaire en phase CA et destruction ou enkystement en phase PCL.
  2. Les muscles lisses régis par le mésencéphale : augmentation du volume musculaire en phase CA, persistante en phase PCL avec hyper péristaltisme de l’ensemble des muscles intestinaux (coliques). 
Sens biologique en phase CA : la prolifération cellulaire en phase conflictuelle favorise l’absorption de ce qui demande à être mangé, digéré, vu, entendu… et renforce le tonus musculaire des muscles lisses.

2. LE MESODERME ANCIEN et le conflit d’insécurité
Connexion croisée cervelet/organe : latéralité déterminante
En sortant de l'eau, l'organisme a dû se protéger anatomiquement.
Tout conflit perçu comme une menace affecte les tissus de protection : derme (protège les régions sous-cutanées), plèvre (enveloppe du poumon), péritoine (enveloppe des viscères), péricarde (enveloppe du coeur), méninges (protection du cerveau et de la moelle épinière), fascias (enveloppe des muscles), glandes mammaires, périoste (gaine des os)…
Il s'agit d'être résistant quand on se sent attaqué et que l’intégrité est en jeu.
Sens biologique en phase CA : la prolifération cellulaire en phase conflictuelle permet de consolider les tissus protecteurs pour le rendre encore plus sécurisants.

3. LE MESODERME NOUVEAU et le conflit de dévalorisation et d’impuissance
Connexion croisée moelle cérébrale/organe : latéralité déterminante
L'organisme protégé anatomiquement commence à se déplacer et à prendre des risques ; il doit être assez performant pour fuir ou combattre.
Tout conflit de dévalorisation affecte les organes permettant le mouvement et à la circulation sous toutes ses formes : locomotion : os, articulations, muscles, ligaments, cartilages, tendons, tissus conjonctifs ; circulation : sang, veines, artères, système lymphatique, rate, glandes surrénales et parenchyme du rein, tissus adipeux de l’hypoderme, myocarde (muscle du cœur), myomètre (muscle de l’utérus), certains organes sexuels : ovaires, testicules ; corps vitré de l’œil…
Après une attaque affaiblissante, il s’agit de retrouver la condition performante qui garantit la capacité d’agir.
Sens biologique en phase PCL : la croissance cellulaire en phase de réparation permet le renforcement des tissus nécrosés pour les rendre encore plus solides et performants qu’avant.

4. L’ECTODERME et les conflits de territoire et de séparation
Connexion croisée cortex cérébral/organe : latéralité déterminante
A. Les conflits de territoire
L'animal conquiert le territoire nécessaire pour rechercher sa nourriture, se reproduire et se situer par rapport au groupe.
Il s’agit de préserver son territoire et de marquer ses limites.
B. Les conflits de séparation
L’animal vit souvent en groupe. Etre écarté ou égaré présente un risque pour sa survie (froid, faim, prédateurs…).
Il s’agit de garder à tout prix le contact avec les proches.
Tout conflit de territoire et de séparation affecte les organes ayant une fonction d’échange, associés à la communication avec le monde extérieur : le système nerveux, les organes sensoriels : peau, yeux, oreilles, nez, épiderme, larynx, une partie du pharynx ; la plupart des muqueuses et des canaux intra glandulaires, les conduits d’entrée ou de sortie des appareils : bronches, haut de l’œsophage, petite courbure de l’estomac, thyroïde, pancréas, vésicule biliaire, reins, muqueuse de la vessie, tiers inférieur du rectum bas, veines et artères coronaires, parties spécifiques des organes de reproduction : vagin, col de l’utérus, pénis, clitoris, canaux galactophores des seins... 
Les parties de notre organisme régies par le cortex cérébral sont divisées en deux groupes qui réagissent différemment :
  1. PBS avec ulcération en phase CA : peau et tissus des organes précités Sens biologique du CA : la nécrose permet l’augmentation de l’espace des échanges
  2. PBS avec altération fonctionnelle en phase CA (sans ulcération ni prolifération) : troubles du métabolisme, hyper/hypoglycémie (diabète), paralysie (SEP, SLA, maladie de Parkinson : réparation en balance), rhumatismes, acouphènes, myopie, glaucome…
Sens biologique du CA : le dysfonctionnement met en place une protection ou une compensation face à une situation perçue comme insupportable.

Un os oui, mais dans quelle partie du corps ?
Un conflit concernant l’estomac, la vessie ou les yeux est localisé par définition. Pour les tissus qui structurent l’ensemble de notre corps : os, muscles, articulations, peau, veines, etc, il faut également prendre en compte le membre ou la partie atteinte. La signification attachée à sa fonction permettra de préciser la teneur du conflit tissulaire et d’affiner le diagnostic.
Par exemple, une lésion osseuse signe un conflit de dévalorisation, mais dans quel domaine ? intellectuel, moral, affectif, sexuel ? Sa localisation exacte permettra de nuancer précisément la problématique et facilitera la compréhension de ses enjeux[2].
Inversement, en cas de lésion à la jambe par exemple, il faudra aussi considérer le tissu atteint (os, tendon, peau…).
Quelques exemples généraux :
Les jambes nous permettent de nous déplacer dans la direction choisie : conflits de choix, de démarches et de décisions liées…
L
es hanches
sont notre point d’ancrage et nous permettent de trouver/garder notre stabilité : conflits de résistance, de devoir céder contre son gré…
L
es bras
nous permettent d’agir et nous mettent en relation avec l’autre ou avec l’objet, pour l’attirer à soi, l’écarter ou le manipuler : conflits relationnels nuancés selon l’emplacement…
L
a colonne vertébrale
est le tuteur de notre stature ; les cervicales nous permettent de tenir ou de courber la tête : conflits à thème moral ou intellectuel ; les lombaires, base du tuteur : atteinte au pilier de notre personnalité, à ce qui nous fait tenir debout (subjectivement) ; le bassin, notre centre de gravité : conflit à connotation sexuelle…

[1] La liste des organes cités est un résumé partiel et très simplifié. Pour plus de précisions, voir l’ouvrage de référence du Dr Hamer : Tableau scientifique de la Médecine Nouvelle Germanique, un répertoire très complet des PBS (maladies) corrélés aux quatre feuillets embryonnaires.
[2] Pour plus de précisions, consulter un ouvrage de décodage biologique se référant aux travaux du Dr Hamer : voir la bibliographie.

Chaque conflit exprime un besoin et une peur spécifique

La présence d’un conflit biologique manifeste un besoin spécifique, insatisfait, associé à la peur de ne pouvoir y répondre[1]. La nature de ce besoin détermine la solution de survie mise en œuvre par le relais cérébral concerné.

Conflits, besoins et peurs associés aux différentes parties du cerveau

ORGANES ISSUS DE…
CONFLIT
BESOIN
PEUR
ENDODERME
relais : tronc cérébral
manque vital
survie physiologique
mourir (individu ou espèce)
MESODERME ANCIEN
relais : cervelet
atteinte à l’intégrité
insécurité, souillure
sécurité, protection
affronter l’inconnu
MESODERME NOUVEAU
relais : moelle cérébrale
dévalorisation
impuissance
valorisation
appartenance
anéantissement
rejet, mise à l’écart
ECTODERME
relais : cortex cérébral
territoire
séparation
espace vital
relation, estime
envahissement
solitude, abandon

Une compréhension intuitive ancrée dans le langage
Il arrive bien entendu que l’homme vive littéralement ces problématiques vitales mais le plus souvent il les transpose inconsciemment dans sa réalité infiniment plus complexe que celle de l’animal. Ce sentiment profond d’une corrélation entre la vie émotionnelle et le corps s'exprime spontanément dans le langage populaire par des expressions telles que :
Organes respiratoires : il m’étouffe, il me pompe l’air, je ne peux pas le sentir
O
rganes digestifs
: cela me reste sur l’estomac, en travers de la gorge, ça m’écœure
S
quelette et membres
: j’en ai plein le dos, froid dans le dos, ça m’a paralysé
P
eau
: je ne peux pas le supporter, c’est épidermique, je l’ai dans la peau
Autres
: je me fais du mauvais sang, je suis ulcéré
Un même événement = différents ressentis possibles = différents conflits = différents PBS
C’est la nature du ressenti au cours du choc conflictuel qui détermine l’organe ou la partie d’organe où va débuter le PBS.
Un même évènement… une toute autre histoire

Une femme surprend son mari dans son lit avec une autre femme.
Elle peut ressentir cette situation de différentes manières et éprouvera selon le cas, et parfois simultanément :

Un « conflit de frustration sexuelle » : pour quelle raison a-t-il une relation sexuelle avec elle et pas avec moi ?
organe concerné : col de l’utérus (ulcération en phase CA et régénération des tissus ulcérés en phase PCL
Un « conflit de dévalorisation » : je n’ai aucune chance contre cette jeune femme
organe concerné : vertèbres lombaires, os du bassin, symphyse pubienne (nécrose en phase CA et recalcification osseuse en phase PCL)
Un « conflit de peur/répugnance » : trouver une prostituée dans le lit conjugal !
dysfonctionnement : hypoglycémie (îlots alpha pancréatiques et îlots hépatiques)
Un « conflit de marquage de territoire » : où est ma place ?
organe concerné : vessie (ulcération en phase CA et régénération des tissus atrophiés en phase PCL avec inflammation de la vessie)
Ou pas de conflit : elle n’aime plus son mari et a elle-même un amant…
pas de DHS donc pas de PBS

[1] NdCC : Du grain à moudre : selon Ghislaine Lanctôt, chez les humains, la peur est l’émotion qui résulte de la séparation entre celui/celle que je crois être et celui/celle que JE SUIS : il n’existe pas d’autre conflit.
Les besoins supérieurs d’accomplissement et de transcendance, exposés par Maslow (voir Approche élémentaire de la santé dans l’introduction) nous font sortir de l’animalité. Ils ne participent pas à ces types de conflits, à moins d’y être indirectement liés par d’autres besoins.



Règles complémentaires sur la localisation du relais cérébral et de l’organe

Si la façon personnelle dont est ressenti le choc à l’origine du conflit détermine bien un relais cérébral spécifique, la localisation précise de ce relais obéit aussi à d’autres règles qui viennent compléter la 1ère et la 3ème loi, comme le fait d’être gaucher ou droitier, homme ou femme, d’avoir déjà un conflit actif ou non.
On peut ajouter que les éléments environnants (images, sons, gestes…) perçus au moment du DHS sont inconsciemment associés au conflit, ce qui explique des atteintes inattendues.
La complexité des règles qui suivent ne permet pas de les détailler dans le cadre de cette présentation. Il est toutefois utile de les citer pour mémoire.

La connexion croisée entre certains organes et leur relais cérébral
La connexion entre les organes et leur relais cérébral, par le circuit des nerfs, se réalise de deux façons : homolatérale (du même côté) ou croisée, le croisement des fibres nerveuses ayant lieu à la base du cerveau (dans le myencéphale).
Pour un tissu latéralisé, ainsi que pour les organes doubles ou symétriques, les relais sont le plus souvent croisés : par exemple, le relais de l’épiderme du bras gauche est dans la partie droite du cortex cérébral.
Pour les organes uniques, le relais sera homolatéral ou croisé selon l’origine embryonnaire du ou des tissu(s).

Droitier ou gaucher : la latéralité biologique est déterminante
Le fait d’être gaucher ou droitier est déterminé dès la première division cellulaire de l’embryon. Dans la MNG cette latéralité est d’une importance capitale pour le diagnostic et le pronostic d’une maladie dépendant du cervelet, de la moelle cérébrale ou du cortex. La latéralité ne joue pas pour les maladies gérées par le tronc cérébral.
Comment reconnaître sa vraie latéralité  ? Avec le test d’applaudissement : applaudissez et portez votre attention sur la main qui dirige : elle est au dessus et applaudit activement.

L’atteinte droite ou gauche du corps : la latéralité anatomique
La latéralité anatomique conditionne une règle simple dont le sens est biologique [1] :
Chez le droitier (homme ou femme), le côté gauche du corps manifeste les conflits relationnels relatifs à la lignée (mère, enfant et toute personne ou animal qui touche la fibre maternelle ou filiale) ; le côté droit du corps est impliqué dans les conflits liés à toute personne perçue comme un partenaire (conjoint, ami, ennemi, membre de la famille sans relation maternante).
Chez le gaucher, c’est exactement l’inverse.

Etre homme ou femme, le rôle des hormones sexuelles
Des modifications, limitées à certains tissus dépendant du cortex, peuvent atteindre les organes que les deux sexes ont en commun, du fait du caractère féminin de l’hémisphère gauche et masculin de l’hémisphère droit.
Une modification marquée de la balance hormonale (ménopause, contraception, homosexualité, castration…) peut entraîner une inversion de côté dans certains conflits. Ce processus est appelé « pat hormonal » par Hamer.


[1]  Observez la façon dont une droitière porte naturellement son enfant : le visage du bébé repose sur le sein gauche.