2ème critère
La troisième loi montrera que ce qui importe n’est pas tant le choc
lui-même que le(s) type(s) de conflit biologique qu’il réveille. C’est le
vécu du patient et non l’événement qui déclenche une maladie. Un même évènement
peut donner lieu à différents scénarios allant du pire au meilleur. Un
licenciement économique peut être vécu comme un drame ou comme une opportunité,
voire comme un drame sur le plan familial et une opportunité sur le plan
personnel – ou l’inverse.
Dans tous les cas, à l’exception de circonstances extérieures comme une
blessure, un empoisonnement ou une irradiation,
sans conflit intérieur, il n’y a pas de
maladie.
Le Dirk Hamer
Syndrome (DHS) est la base de toute la MNG. Il provoque une rupture du champ
électromagnétique, un court-circuit qui se visualise au cerveau et au niveau de
certains organes pleins (foie, os) sous forme de traces circulaires en cible
appelées Foyer de Hamer (FH). Ces
traces sont des marqueurs lisibles sur un scanner cérébral ; leur
emplacement et leur aspect informent précisément sur la nature du conflit et le
déroulement de la maladie.
3ème critère
Le cerveau joue le rôle central
de relais entre la psyché et les organes, mais le processus se déroule simultanément aux trois niveaux.
Jean-Jacques Crèvecoeur précise que les cellules émettent des biophotons,
phénomène quantique qui permet à l'information de se propager à la vitesse de
la lumière. La transmission de l'information
se fait par ondes électromagnétiques sur un mode ondulatoire et vibratoire,
plus rapide que la simple cascade des neurotransmetteurs véhiculés par
le système nerveux. C’est pourquoi le choc est simultané aux trois niveaux.
La gravité de la maladie est
déterminée par sa masse conflictuelle,
équivalente au produit de la durée et de l’intensité du conflit.
Pour compléter la 1ère loi : la perception du contexte
au moment du DHS
Les éléments contextuels (environnement, sons, odeurs,
gestes…) perçus au moment du DHS sont inconsciemment associés au conflit. Cette
notion permet de comprendre d’apparentes exceptions et explique notamment la
localisation de certaines allergies. Par exemple :
Un employé est licencié par son patron qui lui apprend la
nouvelle en lui mettant la main sur l’épaule : l’épaule pourra être le
siège d’une lésion primaire ou secondaire.
Un homme est abandonné par sa compagne alors qu’il arrive
chez elle avec un bouquet de roses : il pourra développer une allergie aux
roses ou même aux fleurs.
LE CONFLIT BIOLOGIQUE : UN MOTEUR DE L’éVOLUTION
Le conflit biologique est un
conflit intérieur vécu comme une impasse.
Chez les êtres humains, à la différence des animaux, l’événement
déclencheur peut être concret mais aussi imaginaire ou symbolique (rêve,
film, mauvaise farce…). Le cerveau ne
fait pas la différence entre le concret et
le virtuel qu’il considère comme tout aussi réel : les mêmes relais cérébraux sont sollicités
que l’on fasse une chose ou que l’on s’imagine en train de la faire ;
on a observé une nette augmentation du cancer du poumon depuis l'étiquetage
« fumer tue ».
L’homme se figure penser ou
réagir sans lien avec la nature, et pourtant, quel que soit son niveau
d’intelligence ou de maturité, il vit des conflits biologiques archaïques.
Ceux-ci sont facilement réactivés dans la prime enfance : le tout petit
dépend entièrement d’un tiers pour sa survie et vit exclusivement au
présent ; il n’a donc pas la capacité de relativiser une absence, même
« raisonnable », de réponse à son besoin. Ce jeune enfant vit et réagit
en nous tant que nous ne l’avons pas rassuré sur notre capacité d’adulte à
prendre en charge tous nos besoins.
Comme le montrera la 3ème loi, le conflit
biologique est un combat pour la survie qui se déroule selon le processus
embryogénique et les modèles comportementaux programmés dans notre cerveau
depuis des millions d’années. Par exemple, la peur provoque la fuite devant le
danger, la fatigue incite au repos, la faim à la recherche de nourriture,
l’attirance sexuelle au désir d’accouplement,
etc. Le DHS est un choc qui met l’organisme aux aguets pour trouver la solution
requise. Les situations conflictuelles gérées renforcent l’individu ou l’espèce
dans leur évolution.
Le cerveau est un fabuleux ordinateur naturel
L’intégration des données de la
physique quantique à la biologie cellulaire démontre que les programmes
utilisés par notre cerveau ne sont ni plus ni moins que des croyances
conscientes ou inconscientes.
Ces programmes qui remontent parfois à la nuit des temps peuvent être vétustes
et dépassés mais se déclenchent tant que nous ne les avons pas remplacés par
des programmes plus adaptés.
Lorsque la souffrance nous
accapare totalement, nous devenons incapables de faire face à la vie
quotidienne. Pour nous permettre de continuer à vivre au présent sans nous
mettre en danger, nous allons « disjoncter », c’est-à-dire que le
stress va se focaliser sur une zone spécifique du cerveau, le Foyer de Hamer,
se biologiser et générer une « pathologie » localisée. Le conflit
enclenché par le DHS va mobiliser toutes les forces biologiques adaptées à la
gestion de l’urgence : c’est la mise en route du PBS qui permettra au corps de
se concentrer sur la résolution du conflit.
Le Foyer de Hamer capte
l’énergie psychoaffective négative, comme un paratonnerre, et la transmute en
une pathologie qui, selon le Dr Alain Scohy, agit comme une « bouée de
sauvetage ». Celle-ci représente la meilleure solution à la crise, compte
tenu des possibilités conscientes et inconscientes de l’individu à cet instant
là. Elle permet de gérer le stress.
Une bouée de sauvetage
est encombrante mais, dans le cas d’un naufrage, elle est parfaitement adaptée
à la situation. Dans le domaine de la santé, elle correspond à la phase de
croissance de la pathologie avant la résolution du conflit. Toute
tentative pour éliminer radicalement et prématurément
la pathologie, que ce soit par une chimio ou à l’aide de certaines médecines
douces, équivaut à se débarrasser de sa bouée de sauvetage alors qu’on est
encore à la mer.
L’événement déclencheur est récent
Il faut se demander en quoi le
problème constitue un programme bien fondé de la nature. Dans tous les cas un évènement
programmant, parfois très ancien, a préparé le terrain, et un évènement
déclencheur, de même nature mais récent, a généré la phase de conflit actif.
Il est souvent difficile, voire
impossible de se remémorer le conflit programmant, mais heureusement ce n’est pas indispensable. Dans le
chapitre Approche thérapeutique on
verra que retrouver l’événement déclencheur facilite évidemment les choses. Cependant
bien des personnes résolvent leur conflit grâce à une authentique remise en
question qui les pousse à adopter des perspectives et attitudes plus cohérentes
avec leur identité profonde.
Après un choc, il est recommandé de ne pas laisser
volontairement au temps le soin d’arranger les choses (même s’il s’en charge
parfois). Au contraire, il est nécessaire de poser des actes pour évacuer le
stress et résoudre le conflit psychobiologique.
Exemple personnel
cité par JJC : insulté et mis à la porte par une amie de confiance, il
se sent sali et pendant huit jours ne dort plus, perd l'appétit, etc.
Reconnaissant un conflit biologique, il décide de restituer son vécu à cette
amie, sans autre attente que de pouvoir vider son sac : il en ressort soulagé.
Le lendemain matin, l'évacuation du stress a généré une quantité de matières
sanguinolentes dans les selles : un début de cancer du côlon (conflit de
« souillure » ou « d’atteinte à l’intégrité ») a été
éliminé à peu de frais pour le patient.
A noter : si
JJC n’avait pas connu la MNG, premièrement il n’aurait peut-être pas eu le
réflexe de régler aussi rapidement son conflit ; deuxièmement il se serait
sans doute alarmé de trouver du sang dans ses selles et il aurait probablement
fait faire des examens dont le bilan « cellules cancéreuses »
l’aurait entraîné dans la spirale que l’on connaît.
Il savait en l’occurrence qu’il venait d’aborder la phase de réparation
post-conflictuelle décrite par la 2ème loi de Hamer et s’est réjoui
de le constater.
Cette expérience, plus fréquente qu’il n’y
paraît, montre que le cancer n’est pas
une maladie grave en soi mais peut le devenir si l’on ne prend pas ses besoins
personnels au sérieux.