A1. 5ème LOI




CINQUIèME LOI : LA LOI DE LA QUINTESSENCE


La loi de la Quintessence est la cinquième. Elle rassemble les quatre premières et les élève au dessus de la matière pour produire du SENS, à l’image du cinquième point de la pyramide qui se dresse au dessus des quatre points de sa base. C’est pourquoi elle est présentée ici en premier.
Avec la 5ème loi, la sagesse immémoriale de la nature n’est plus seulement un concept écologique, philosophique ou poétique : c’est une réalité vivante qui invite l’homme d’aujourd’hui à se connaître pour tirer le meilleur parti de ses codes génétiques de fonctionnement et avancer vers d’autres niveaux d’évolution.

Toute maladie fait partie d’un programme biologique bien fondé de la nature qui s’explique par l’histoire de l’évolution des espèces.

En déclenchant ce programme, qualifié négativement de maladie, l’organisme procède comme nous le faisons lorsque nous mettons le moteur de la voiture en surrégime pour éviter un obstacle : il apporte une solution en urgence et à court terme. Par exemple :
Pour échapper au chasseur un renard avale tout rond une patte de lapin : une information remonte de l'estomac au cerveau qui mobilise alors la fonction "turbo", à savoir des cellules super performantes qui vont produire des sucs gastriques très puissants pour digérer ce trop gros morceau : un phénomène que nous appelons gastrite ou cancer de l’estomac selon son degré d’intensité. Une fois la digestion effectuée cet « estomac de secours » sera détruit.
Ce processus turbo, considéré comme une pathologie, intervient généralement dans un organe sain et il est inoffensif par ailleurs. Il est biologique ; avant de le psychologiser et de faire intervenir à juste titre les complexités de notre humanité, il faut d'abord se demander à quoi sert l'organe au plan vital que nous partageons avec les animaux. Par exemple :
Le sein ou mamelle sert à nourrir. Quand le petit animal est perdu, grâce à une prolifération cellulaire, la mère produit du lait enrichi pour le nourrir à son retour. Au bout de quelques jours d'absence, elle sait instinctivement que ce n'est plus la peine et le processus s'arrête : les cellules surnuméraires sont détruites.
Le lait qui nourrit le veau est plus ou moins translucide, comme le lait maternel humain. Le lait blanc riche et crémeux de la traite est issu des mamelles cancéreuses des vaches laitières auxquelles on a retiré leur veau. Il est d’ailleurs trop concentré pour nous.
Le poumon sert à absorber de l'oxygène et à rejeter du CO2. En cas d'enfermement, à cause d'un éboulement par exemple, l’organisme de l’ours tente d’élargir les voies respiratoires en augmentant le nombre de cellules alvéolaires pour améliorer les échanges d’oxygène et capter plus d’air. L’espace détruit sera comblé une fois le problème résolu.


Bénin ou malin ?
La compréhension de ce qui précède enlève toute pertinence à la distinction entre le caractère bénin ou malin d’un phénomène[1].

Dans la médecine d’école, si l’examen microscopique (biopsie) révèle une quantité importante de cellules agrandies avec des noyaux cellulaires augmentés, ainsi qu’un grand nombre de mitoses (divisions cellulaires), le diagnostic sera « malin ». Cette prolifération cellulaire créatrice de tissus est pourtant à l’œuvre dans des processus que nous trouvons tout naturels, comme le développement de l’embryon ou la guérison d’une plaie. Elle indique simplement une croissance vitale avec un objectif spécifique à comprendre selon de tout autres critères.
Le tissu osseux d’une fracture en voie de réparation ne se distingue pas du tissu osseux « cancéreux » d’un ostéosarcome.
La multiplication des cellules galactophores et le développement des seins au cours de la grossesse ne se distinguent pas du tissu d’une tumeur des glandes mammaires.
La différence de gravité entre deux excroissances est de nature quantitative et non qualitative. Le problème n’est pas lié à la prolifération elle-même mais aux complications éventuelles engendrées par son extension, phénomène qui n’a rien d’anarchique, comme le montrera la 2ème loi.


[1] Pour Hamer cette répartition entre « bénin » et « malin » est un reliquat de la paranoïa religieuse du Moyen Âge et n’a rien à voir avec la science. A l’époque on clamait la peur du diable, le « Malin », et l’on faisait le procès des hérétiques. Aujourd’hui on invoque le cancer « malin » et les « méchants virus », et l’on poursuit les contrevenants à cette nouvelle religion : Hamer s’est bel et bien vu retirer son autorisation d’exercer en raison (textuelle) de son « refus d’abjurer la Loi d’Airain du Cancer et de se convertir à la médecine d’école ».