[…] Je souhaite que cet ouvrage
contribue à faire connaître des découvertes majeures ainsi que le message
d’espoir qu’elles apportent.
Des questions sans réponses
S’interroger sur l’origine de sa
maladie diffère beaucoup d’une personne à l’autre, en fonction de ses croyances
et du désagrément de son affection. Si la plupart des gens se posent peu de
questions, ils se demandent quand même si la leur est grave. Et dans ce cas,
quel est leur espoir de guérir ou combien de temps elle peut durer. Dans ce
premier chapitre, nous allons voir que cette interrogation est pourtant
fondamentale, et peut même être vitale, quand sonne le glas d’un diagnostic
sévère ou de traitements mutilants. Au cours de ce petit aperçu nous partirons
d’affections bénignes vers des plus graves, avec comme conséquence que
« comprendre sa maladie » se révèle d’autant plus important que la
liste de questions s’allonge sans cesse.
Si vous avez un rhume, les simples idées reçues, et qui sont autant
de clichés véhiculés sans remise en cause, peuvent suffire amplement. Vous
pouvez vous demander de qui vous l’avez attrapé, ou penser à un quelconque
refroidissement où vous étiez trop peu vêtu lors de la promenade d’hier, ou au
conducteur de la voiture qui n’avait pas voulu garder sa vitre fermée. Deux
questions, encore aussi anodines que l’affection : pourquoi toutes les
personnes en contact avec le responsable enrhumé n’ont pas été
contaminées ? N’avez-vous jamais connu un refroidissement plus important,
sans pour cela rien attraper ?
Pour expliquer un eczéma, on aura souvent recours à la notion
d’allergie, qui est classiquement un dérèglement de notre système immunitaire.
Celui-ci est chargé de nous défendre contre les substances étrangères et
toxiques pour notre organisme, et surtout contre les microbes. Ainsi, pour un
eczéma aux mains, on pourrait accuser un produit de nettoyage, mais si nous
n’avons utilisé aucun nouveau produit ? Et si en plus, l’eczéma n’est
localisé qu’à une seule main ? Prenons le cas d’une allergie à des poils
d’animaux chez une personne qui voit réapparaître de l’eczéma quand elle câline
trop son chat, et cela même si elle possède son animal bien avant l’apparition
de l’allergie : en réalité, le changement s’est passé chez elle et la question
est de savoir pourquoi la survenue de son allergie à une époque précise.
Cet exemple de l’eczéma amène
une autre interrogation, celle de la
localisation d’une maladie quand celle-ci concerne des organes répandus
dans l’ensemble du corps, comme la peau, les os, les muscles, les vaisseaux,
etc. Pourquoi un eczéma, un furoncle, une verrue au bras, à la cuisse ou au
pied ? Pourquoi un zona au visage, au thorax ou à la fesse ? Quand il
s’agit d’organes symétriques, la localisation devient aussi celle du côté atteint.
Pourquoi une névralgie sciatique, ou cette inflammation douloureuse de l’épaule
qu’on appelle une périarthrite scapulo-humérale, du côté droit ou du côté
gauche ? Pourquoi une tumeur du sein ou un kyste ovarien de tel
côté ?
Avant de passer à des pathologies
plus lourdes, observons les différences
entre hommes et femmes, quant à leurs organes communs. Pourquoi les hommes
font-ils bien plus souvent des bronchites, des ulcères d’estomac ou des
infarctus cardiaques que les femmes ? On peut avoir plusieurs raisons de
tousser : sécrétions d’un rhume coulant dans l’arrière-gorge, pharyngite,
laryngite, trachéite, bronchite, pneumonie, etc. Connaissez-vous beaucoup
d’hommes qui pendant leur toux perdent la voix, ce qui signifie une atteinte du
larynx ? Hommes et femmes possèdent une vessie, mais pourquoi la cystite
est-elle si rare chez l’homme alors qu’elle est courante chez la femme ?
Pourquoi les femmes ont-elles bien plus de nodules
froids, c’est-à-dire non fonctionnels à la thyroïde, de phlébites ou de
lésions rectales ?
La sclérose en plaques est considérée comme une maladie chronique,
évolutive et incurable du système nerveux, consistant en une dégénérescence de
la gaine des nerfs. Pourquoi alors, des malades ayant été paralysés de longs
mois, cloués sur une chaise roulante, voire dans leur lit, ont-ils pu remarcher
normalement ? Qu’est-ce qui déclenche les accès appelés aussi poussées de l’affection, leur gravité,
leur fréquence ? Pourquoi les paralysies touchent-elles bien plus
fréquemment les membres inférieurs que d’autres groupes musculaires ?
Pourquoi la cortisone est-elle souvent efficace dans les poussées, mais peut
tout aussi bien aggraver les symptômes ou n’avoir aucun effet ? Pourquoi
l’évolution est-elle très souvent aggravée après le diagnostic ? Ce
dernier constat est d’autant plus facile à faire que le diagnostic est posé
plus longtemps après les premières manifestations.
La notion de cancer s’accompagnera toujours au moins d’une
interrogation : si on vous découvre une tumeur, vous demanderez certainement
si elle est bénigne ou maligne, synonyme de cancéreuse. Et cela démontre à quel
point cette différence est bien ancrée dans les esprits, avec le cortège de
tous les dangers liés au cancer : mutilation, récidives, traitements
souvent longs et handicapants, souffrance et mort. Déjà en lui-même, le cancer
pose la question angoissante de son apparition à telle époque de notre vie et
dans un organe précis.
Mais attardons-nous ici sur une
caractéristique terrifiante de la tumeur
dite maligne [selon la médecine d’école].
Celle-ci, contrairement à la tumeur bénigne, a la propriété d’essaimer,
c’est-à-dire que considérée comme tumeur d’origine, tumeur primaire ou encore tumeur mère, il s’en échappe des
cellules qui reforment d’autres tumeurs, secondaires, ou tumeurs filles et qu’on appelle métastases, le phénomène pouvant
aller jusqu’au cancer généralisé. Si vous avez eu un cancer il y a quelques
années et qu’on découvre une nouvelle localisation tumorale, il y a de grands
risques que l’on parlera de métastase. Ce qui revient à expliquer un phénomène
aléatoire qu’est la tumeur primaire comme la conséquence d’un autre phénomène
lui-même incompris, la tumeur secondaire. C’est maintenant un assaut de
questions qui se dresse devant ce concept de métastase, un concept qui est un
des fondements intangibles de la cancérologie [d’école].
Pourquoi le cancer fait-il des métastases chez un malade et non chez un
autre ? Pourquoi des métastases à des époques si diverses, en même temps
que la découverte de la tumeur d’origine, six mois, deux ans ou dix ans
après ? Pourquoi une très bonne santé éventuelle pendant les années
séparant le cancer de ses métastases ? Pourquoi des métastases dans un
organe plutôt qu’un autre et une telle variation dans leurs évolutions ?
Comment une cellule qui métastase peut-elle se transformer puisqu’on décrit des
cellules de structures différentes entre tumeur d’origine et tumeur
secondaire ? Illustrons par un exemple cette dernière question un peu plus
complexe : une métastase au cerveau d’un cancer bronchique. Les cellules
bronchiques ont une structure assez plate, en forme de pavé et dont la
prolifération est appelée épithélioma
en jargon médical. Mais tous les prélèvements de cellules tumorales au cerveau
ne montrent jamais que des cellules de nature gliale, ayant une forme tout à
fait différente. Par quel miracle une cellule cancéreuse changerait ainsi de
structure pendant sa migration ?
Dans le domaine du sida, vingt-cinq années de recherches intensives
[d’école] n’ont pu donner de réponses
à quelques questions-clefs qui remettraient en cause les bases de cette théorie
de la déficience immunitaire acquise. Pourquoi la survivance à long terme des
patients s’allonge-t-elle proportionnellement au temps qui s’écoule depuis la
naissance de cette affection au pronostic si pessimiste ? Dans le même
sens, quelles sont les raisons d’y survivre plutôt que d’en mourir ?
Qu’est-ce qui provoque le passage d’une simple séropositivité sans symptômes à
la maladie déclarée ? Pourquoi une « affection opportuniste »
plutôt qu’une autre, par exemple une tumeur de Kaposi, et pourquoi à tel
endroit du corps ?
On pourrait continuer encore
longtemps ce petit tour d’horizon mais cela n’est pas nécessaire. Ce livre a pour but d’exposer un système
explicatif qui s’applique à toutes les maladies en répondant à ces
questions. Retenons que comprendre sa maladie revient à s’interroger sur
l’époque de son apparition, ses manifestations propres, son importance, son
évolution.
Pour terminer, imaginons les questions que vous poseriez à
votre médecin et ses réponses probables. En prenant un problème de toux
persistante, cela pourrait donner un dialogue du genre :
Qu’est-ce que j’ai, Docteur ?
Vous avez une pneumonie.
Comment ai-je pu attraper ça ?
Vous avez été contaminé par une bactérie et les analyses
montrent que c’est un pneumocoque.
Mais pourquoi ce pneumocoque s’attaque-t-il maintenant à mes
poumons ?
Vous avez sans doute été dans un milieu où il régnait, et
votre système immunitaire était déficient.
Mais pourquoi mon système immunitaire serait devenu
déficient ?
Peut-être étiez vous plus fatigué ou moins bien
nourri ?
Au contraire, je mange bien et il y a dix mois j’ai passé
plusieurs semaines de grosse fatigue sans rien avoir. Pendant cette période,
j’ai même fréquenté quelques personnes malades, et notamment un ami qui était
souffrant d’une pneumonie.
?
Le dialogue risque fort de
devenir de plus en plus flou et embarrassé. Une toute autre version aurait lieu
en tenant compte de la première partie de cet ouvrage, consacré au processus de
la maladie en général.
Chapitre 10
L’importance des croyances personnelles,
du vécu des symptômes et des conceptions médicales
Les manifestations physiques de
la maladie ont comme origine le vécu psychique, et la réparation commence après
cette modification du vécu qu’est la solution du conflit. Il n’en reste pas
moins que la vie psychique ne s’arrête pas, et que le ressenti de la personne
demeure sensible à tout nouveau choc éventuel. Il s’agit de porter attention à
la façon dont le patient va vivre sa maladie dans chacune des phases, et
notamment sa phase de réparation souvent plus pénible que la phase
conflictuelle.
Une première possibilité est l’importance des croyances personnelles.
Ce bagage commence dès l’enfance par des réflexions du style « Habille-toi
bien pour ne pas attraper un refroidissement, n’embrasse pas untel qui a un
rhume, ton oncle est mort d’une maladie grave, il avait un cancer ». Il
s’enracine par après, surtout par l’inondation des médias écrits et audiovisuels
qui nous montrent toujours plus de pathologies lourdes mais sans jamais
d’allusion au vécu. Je pense à tous les patients que j’ai dû
« récupérer » le lendemain d’une émission télévisée consacrée à leur
affection ou après une recherche sur internet. […]
Une deuxième possibilité est l’impact sur le malade de ses propres
symptômes. Si le ressenti de ceux-ci est de même nature que le conflit
initial, il peut y avoir un cercle vicieux plus difficile à résoudre. Trois
exemples théoriques : l’impotence d’une affection articulaire qui ravive
le conflit de manque d’agilité, des paralysies qui entretiennent le conflit de
ne pouvoir fuir, l’apparition d’une lésion cutanée qui réactive le sentiment de
souillure. […]
Une troisième possibilité est l’effet sur le patient, du discours et de
l’attitude du médecin liés à ses conceptions. C’est ce qu’on appelle
« l’impact iatrogène », du grec iatros qui signifie médecin. Cette réalité a encore plus de
conséquences car elle intervient lors de toute consultation. Les populations
dites civilisées qui héritent des connaissances scientifiques couvent déjà
toute une série de hantises médicales, comme l’artériosclérose, les accidents
vasculaires cérébraux, la dégénérescence organique et cérébrale, les microbes
divers avec le HIV en tête de liste ; et surtout le cancer, cette tumeur
envahissante d’origine inconnue, qui essaime un peu partout et n’importe quand,
justifiant les thérapeutiques les plus incisives. Toutes ces craintes
constituent une toile de fond sur laquelle prendront naissance les pires
conflits à la suite de certains diagnostics, ce que je désigne sous le terme de
« conflit du diagnostic ».
[…] L’impact iatrogène est au
centre de la question de savoir s’il faut dire la vérité au malade et on ne
peut y répondre sans réfléchir au sens des mots « dire » et
« vérité ». Pour le médecin, sa vérité est un diagnostic qu’il
transmet en tant qu’information évidente d’après sa propre grille de lecture.
Mais pour le malade, sa vérité est de vouloir vivre, et il est blessé par un
message qui n’est pour lui que menace actuelle ou potentielle. Plutôt que de
« vérité », on devrait parler de « réalités subjectives »
qui sont fort différentes pour les deux interlocuteurs, et d’un problème de
communication. Vu la position de dépendance du malade, c’est surtout au médecin
qu’incombe la responsabilité d’une bonne communication.
Prenons comme exemple une femme ayant comme premier conflit une tumeur
du sein suite à un drame affectif. Si cette tumeur a entraîné l’ablation ou
la déformation du sein, et que cette femme n’en surmonte pas le choc, elle fera
un deuxième conflit. Celui-ci peut être conflit de dévalorisation dans sa
féminité se traduisant par une atteinte osseuse, mais aussi de mutilation avec
atteinte du derme. Il n’a donc rien à voir avec le premier, mais procède d’un
nouveau conflit d’une autre nature. Vu le suivi intensif imposé à cette
patiente, les lésions osseuses seront souvent découvertes avant les douleurs de
l’os qui se répare. On lui justifiera un traitement complémentaire pour cette malheureuse
[soit-disant] extension de son cancer
que sont ces métastases osseuses.
C’est alors un troisième choc encore différent, la peur de mourir devant la
progression d’un mal [inexorable] car
tout ce qu’elle a enduré se révèle inutile. Ce conflit de peur induit des
proliférations dans les alvéoles pulmonaires. Si elle n’a pas la chance, ou
plus exactement les ressources, pour faire rapidement une pneumonie qui
témoignerait du nettoyage microbien de ses lésions après la solution de ce
troisième conflit, ces nouvelles métastases pulmonaires seront généralement les
dernières. C’est ici la réactivation du troisième conflit qui verra flamber les
lésions correspondantes aux poumons.
Cet exemple introduit le lecteur
à une réalité qu’il aura sans doute déjà déduite. Si l’impact psychique du diagnostic est de même nature que le conflit
initial à l’origine de la maladie diagnostiquée, ce diagnostic aggravera la
maladie en question. Sinon il provoquera d’autres conflits avec d’autres
affections. Un cas très typique est celui de la sclérose en plaques. A
l’origine de cette pathologie, il y a un conflit de ne pouvoir supporter une
situation, et surtout de ne pouvoir y échapper. La fréquence et l’intensité des
accès dépendent des aléas du conflit, et le patient récupère en général
complètement. Comme le diagnostic échappe souvent à la sagacité médicale, cette
période peut durer des années. Mais un jour le couperet du verdict tombe, et
au-delà des grands discours, le vécu du patient peut se résumer en quelques
mots : « Je suis atteint d’une dégénérescence progressive de mon
système nerveux. On ne sait pas d’où ça vient. C’est incurable ». Et c’est
bien ici un conflit de même nature [que le
conflit d’origine] car comment supporter le spectre de la chaise
roulante, et comment y échapper puisque la science est unanime ?
J’ai surtout évoqué l’impact iatrogène à propos des pathologies graves
mais il doit être pris en considération dans tous les cas. Sentiment
d’amoindrissement de se voir étiqueté arthrosique alors qu’on a résolu des
conflits de dévalorisation, crainte pour son cœur parce qu’on a fait un
infarctus qui est le passage obligé après un conflit de devoir se battre,
inquiétudes à propos de son immunité suite à une période de conflits résolus et
ayant fait appel à l’aide microbienne.
Ceci nous amène à réfléchir sur
la finalité et les conséquences d’un diagnostic purement descriptif. Des
diagnostics comme cancer, infarctus, accident vasculaire cérébral, sclérose en
plaques, sida, nous font automatiquement plonger dans notre mémoire pour en
repêcher les histoires les plus intenses que l’on aura vues ou entendues, ce
qui ne fera qu’amplifier la crainte de la maladie. Avec un bon sens
élémentaire, on devrait au moins compléter ce diagnostic classique avec une
cotation de gravité suffisamment précise, par exemple de 1 à 10. Dans ce cas,
on préfèrerait de loin avoir une sclérose en plaques ou un cancer dont le
conflit n’aurait duré qu’une semaine avec cotation 1, plutôt qu’une crise
d’arthrose ou une bronchite dont le conflit aurait duré six mois avec une
cotation 6/7… à condition d’avoir compris le processus de la maladie.
Une remarque encore sur le dépistage dont les campagnes de
publicité augmentent dans le corps médical et les médias, ce qui amène le
public à y recourir de plus en plus fréquemment. Cette pratique est logique
quand on [la médecine d’école]
considère que la quasi totalité des tumeurs jugées cancéreuses, et dès lors ne
pouvant s’arrêter d’elles-mêmes et métastasant, doivent être extirpées du corps
pour avoir une chance de guérir. Mais les lois biologiques [décrites par le Dr Hamer] nous font
comprendre d’autres réalités, comme les cancers réversibles dès que le conflit
est résolu, et se transformant souvent en tumeurs bien enkystées, inoffensives
et inactives. De même, la présence d’anticorps témoigne bien du contact avec un
micro-organisme mais il faut distinguer deux sortes de molécules : celles
qui accompagnent une maladie infectieuse en cours et celles qui ne sont qu’une
mémoire de notre organisme après cette maladie qui ne présente plus de
symptômes. D’autre part, parmi les gens qui ont déjà quelques dizaines
d’années, qui n’a pas vécu l’un ou l’autre conflit important de quelques
semaines ou mois, passé à l’époque plus ou moins inaperçu ? Et qui ne possède
pas dans son corps un polype, un kyste ou une tumeur quelconque… qui a la même
signification qu’un cratère de bombe cinq mois ou dix ans après l’explosion qui
a eu lieu lors d’une guerre ? Pour ces patients qui ont souffert à une
époque de leur vie, le dépistage de plus en plus performant dans la détection
des anomalies les plonge brutalement dans un cauchemar d’anxiété plus grave que
le conflit initial. Le plus grand danger est quand l’anomalie dépistée est une
tumeur de deuxième phase [réparation]
complètement terminée. Tout en étant en bonne santé, le patient suit alors les
conseils donnés de bonne foi par la médecine classique. […]
Dans le milieu des années 90,
diverses études ont corroboré ces commentaires. L’une d’elles émane d’un
chercheur en cancérologie qui explorait l’effectivité des nouvelles méthodes de
détection des tumeurs. Il a pratiqué de nombreuses autopsies sur des patients
quel que soit le motif de leur décès. Environ 50% des hommes âgés de 60-70 ans
présentaient une tumeur dans la prostate qui n’avait jamais causé de symptômes.
Chez pratiquement tous les patients âgés de 50-70 ans, on trouvait des petites
tumeurs dans la thyroïde, non signalées dans leurs antécédents. L’examen de 39%
des femmes d’âge moyen révélait la présence de petites tumeurs du sein qui
n’avaient pas été remarquées de leur vivant. Il en conclut que plus on
s’acharne à trouver le cancer, plus on a de chances de le découvrir. Et il
remet en question la valeur d’une détection précoce hautement spécialisée des
cancers. […]
« Triste époque que celle où il est plus difficile de briser un
préjugé qu’un atome » Einstein